L’avortement, c’est un droit ou un devoir ? A écouter la présidente de la ligue italienne des gynécologues pour l’avortement, il paraît quasi obligatoire :
« le droit à avorter n’est pas équilibré, puisque 91% de tous les gynécologues posent leur objection de conscience (médecins qui clament leur droit à refuser d’avorter, au nom de leurs opinions morales). Les femmes voulant avorter doivent donc courir dans plusieurs hôpitaux avant de trouver un lieu qui pratique les avortements. Le risque est qu’elles tardent trop et qu’au final elles doivent payer un avortement clandestin. »
Cette référence à l’avortement clandestin fait l’objet d’une des justifications de la légalisation de l’avortement : on le faisait déjà et de façon dangereuse alors il vaut mieux le légaliser pour la santé de la femme.
La présidente continue :
« la femme qui a déjà décidé d’interrompre la grossesse devrait en tous les cas recevoir l’assistance dans n’importe quel hôpital : s’il n’y pas de chirurgien à portée de main pour l’avortement, ils sont en devoir de lui indiquer l’hôpital le plus proche et faire planifier l’opération. »
Cela reviendrait à une distorsion complète de la formule de la loi, qui, théoriquement, est censée éviter l’avortement, offrir des solutions pour sauver la vie du non né et non pas faciliter son élimination.
D’autres associations sont encore plus féroces, comme Démocratie Athée : « Si vous ne voulez pas tuer, alors cessez d’exercer en tant que médecin. »
Il semble que les gauchistes, qui durant des décennies luttèrent pour l’objection de conscience pour le service militaire, maintenant attaquent celle-ci pour l’avortement.