A Rome où il a participé à la manifestation géante de samedi dernier, Jean Le Jeune a interrogé un certain nombre de personnalités. Voici le premier de ces entretiens.
Interview d’un membre du Parti FNI (Fronte Nazionale Italiano)
Q./Pourquoi est-il important pour vous d’être ici aujourd’hui ?
R./ Pour nous il est important d’être ici aujourd’hui parce que nous sommes contre la Step Child Adoption, la possibilité pour des partenaires d’adopter l’enfant de son compagnon. Parce que dans ce cas on peut aussi avoir recourir à la GPA. Nous sommes contre la possibilité de voir se créer des maisons de plurigénitorialité. Donc contre le fait qu’un géniteur puisse intervenir, en plus du père et de la mère naturels. Et nous considérons tout cela comme un aspect néfaste pour les suites qu’il pourra y avoir pour la famille même, appréhendée d’un point de vue constitutionnel.
Q./Est-il possible que le gouvernement ne vote pas cette loi grâce à grande mobilisation d’aujourd’hui ?
R./ C’est possible dans la mesure où ils ont renvoyé le vote à lundi. Ici il y a, je ne sais pas, je n’arrive pas à quantifier, mais j’espère 1 million, mes collègues du parti avancent même le chiffre de 2 millions de personnes. Par conséquent, il existe une possibilité.
Et il vrai aussi que le Parlement a fait une manœuvre de redistribution des tâches au sein du Sous-Secrétariat envers les alliés catholiques, ce qui lui permettrait de « blinder » le texte. Néanmoins je pense qu’il existe une possibilité que la loi ne soit pas votée.