Lu dans le Corriere della Sera, selon lequel 2 médecins sur 3 sont désormais opposés au crime de l’enfant à naître :
"Les gynécologues disposés à pratiquer les interruption de grossesse sont nettement minoritaires."Tout le travail "sale" – disent-ils – repose sur nos épaules". (…) Beaucoup quittent même le bloc opératoire après deux / trois ans. En Lombardie, le pourcentage des non objecteurs est de 31% (moins 1% par rapport à il y a dix ans), dans le reste de l’Italie il s’élève à 41% (plus 3%). A Milan, ils sont 140 sur 383 gynécologues pour presque 7000 avortements par an. C’est une question, en quelque sorte, "géographique" : le pourcentage d’objecteurs change selon les lieux. (…)
C’est aussi – et surtout – une question de génération. Mauro Buscaglia, chef de gynécologie et d’obstétrique à l’hôpital San Carlo (…) : "les jeunes diplômés fuient les interruptions de grossesse. Il n’y a plus cette idéologie d’il y a trente ans qui mettait au premier plan la liberté de choix des femmes et la volonté de les soustraire aux "sages-femmes"."
Michel Janva (merci à CBC)