Le projet de loi Dico reconnaissant les unions de fait en Italie "introduit pour la première fois l’affectif dans le code civil" et, par extension, "risque de légitimer l’inceste", dénonce Avvenire, le quotidien de l’église catholique italienne. L’article 1 du projet de loi fait référence aux personnes, même de même sexe "unis par des liens affectifs réciproques". Cette notion est "ambiguë", et d’une "nature qui ne peut avoir de définition juridique". La notion de "liens affectifs" tels que définis par le projet de loi recouvre en fait les rapports sexuels, et ainsi on pourrait très bien "introduire dans le code civil la légitimation de l’inceste" par exemple "entre frère et soeur ou entre oncles et nièces". Le projet de loi n’exclut spécifiquement du champ que les ascendants et descendants en ligne directe.
Italie : quid de la définition juridique des “liens affectifs” ?
2 commentaires
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Paris
Pour démontrer l’absurdité du marriage homosexuel, je vous propose la création d’une association exigeant d’avoir le droit de se marrier avec son chien.
Après tout si l’amour est le critère pour accéder au marriage, on peut tout à fait aimer son chien, ou même se marrier avec des enfants comme cela a été réclamé par un certain parti pédophile en Hollande.
Alors, qui se lance pour créer une association réclamant la légalité des marriages zoophiles ? C’est tout à fait normal et si cela vous choque c’est que vous êtes ringards.
Anonyme
Je tiens à féliciter M. Paris pour la finesse et l’originalité de son argumentation.
Il me semble bien qu’aucun homme politique n’avait eu cette idée lumineuse.