À la demande deux musées, le National Council of Arts (Conseil des Arts britanniques, Ndlr) s'apprête à réclamer la saisie conservatoire de l'anneau de sainte Jeanne d'Arc par les douanes françaises et sa mise sous séquestre en attendant le règlement de l'affaire devant un tribunal. Voilà qui prouve au moins que l'anneau est authentique.
Le National Council dit avoir fait des recherches dans les Archives royales et a trouvé que
"L'anneau fait partie intégrante du patrimoine anglais".
Il aurait dû être assujetti à une licence d'exportation. Cette procédure n' ayant pas été respectée, il doit donc être restitué immédiatement à la Couronne. Car, ajoute la lettre, c'est "une pièce majeure de l'histoire de l'Angleterre, un objet à haute valeur symbolique".
Les responsables du Puy du Fou ont complété les formulaires pour obtenir une licence d'exportation. "Un signe de bonne volonté", a confié Philippe de Villiers. Même si le fondateur historique du Puy du Fou ajoute aussitôt qu'il ne restituera jamais "ce petit bout de France revenu en France. On ne livrera pas Jeanne une deuxième fois".
Pour l'heure, l'anneau est caché. Au secret pour éviter la saisie. Si les choses s'enveniment, Philippe de Villiers demandera audience à la reine Elizabeth.
"Je lui rappellerai que son aïeule, la reine Victoria, voulait rendre l'anneau à la France".