Dans Le Figaro d’hier :
"La France ne se résoudra pas à voir le Liban glisser vers la guerre civile", a prévenu François Fillon, mardi, lors de son discours de politique générale. Mais c’est un processus de libanisation, c’est-à-dire d’éclatement des communautés, que pourrait connaître le pays avant la fin du siècle, si la nation se révélait incapable de faire respecter sa langue, son mode de vie, son peuple. Le Liban se disloque à cause d’un État vulnérable à la pression islamiste. L’enjeu pour la France mériterait une prise de conscience qui tarde à s’exprimer.