Lu sur Gènéthique :
"La semaine dernière, la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale a remis un rapport d'information réclamant, entre autres demandes, la suppression de la clause de conscience pour l'IVG et l'autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales […]
Ce à quoi l'Ordre national des sages-femmes a répondu par communiqué de presse en date du vendredi 20 février 2015. Il rappelle que les sages femmes sont "prêtes à s'engager auprès des femmes en accompagnant leur grossesse, qu'elle qu'en soit l'issue" mais qu'"il est important de maintenir la clause de conscience spécifique à l'IVG"."[…]
Tania
C’est là où on sait si c’est le peuple qui décide ou un groupe de dictateurs !
MEIERS
Pour décrire l’importance de cette clause de conscience il importe bien de comprendre ce que signifierait son abolition. Certaines sages-femmes exercent dans un cadre libéral, d’autres dans des stuctures hospitalières publiques. Leur formation se déroule dans des structures publiques. L’abolition de la clause de conscience signifierait qu’une sage-femme ne pourrait s’opposer pour raison de conscience à la participation à l’avortement. Or parmi les professions féminines celle de la sage-femme suppose une particulière relation de confiance avec la femme allant accoucher. N’y aurait-il pas un certain malaise chez la future mère à savoir que la sage-femme qui va l’assister à commis plus d’avortements qu’elle n’a assisté à la naissance d’enfants en vie?