Un nouveau sondage donne le Brexit en tête à moins de deux semaines du référendum :
"À deux semaines du scrutin, l'écart semble se creuser entre les opposants et les défenseurs du Brexit. Selon un sondage ORB pour le quotidien The Independent publié vendredi 10 juin, 55 % des Britanniques affirment qu'ils voteront pour une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, contre 45% qui se disent pour un maintien.
Cette avance de dix points du camp du "Leave" est la plus marquée depuis le début de cette série de sondages il y a un an, observe le journal, qui précise que les partisans du Brexit ont accru leur avance de quatre points depuis le dernier sondage en avril. Il y a un an, le camp du maintien ("Remain") était en avance de dix points.
L'enquête a été menée en ligne auprès de 2 000 personnes les 8 et 9 juin et il n'était pas possible de cocher la case "ne se prononce pas".
D'autres sondages publiés cette semaine ont conclu à des résultats plus serrés. Selon la moyenne des sondages établie par le site WhatUKThinks, les partisans d'un maintien dans l'UE et les défenseurs d'un Brexit sont au coude-à-coude à 50 %."
Si les prises de position "catastrophistes" sont très médiatisées, comme l'appel de 13 prix Nobel pour le maintien au sein de l'UE, des voix du monde civil et économique se font entendre également pour le Brexit comme l'homme d'affaires britannique James Dyson, célèbre pour ses aspirateurs sans sac :
"Interrogé par le "Daily Telegraph", James Dyson juge que la Grande-Bretagne a plus à gagner qu'à perdre en sortant de l'UE.
"Nous créerons plus de richesses et d'emplois en étant en dehors de l'UE qu'en étant à l'intérieur, et nous serons maîtres de notre destin. Et la maîtrise est, je pense, la chose la plus importante dans la vie comme dans les affaires", dit-il.
James Dyson balaie en outre les mises en garde quant aux conséquences commerciales d'une sortie de l'UE. "Quand le camp du maintien nous dit que personne ne commercera avec nous si nous quittons l'UE, désolé mais ce sont des foutaises absolues", réplique-t-il.
"Si, comme le laisse entendre (le Premier ministre) David Cameron, ils nous imposent des tarifs douaniers de 10%, nous ferons la même chose en retour (…) De toute façon, l'UE commettrait un suicide commercial si elle imposait des tarifs douaniers car nous importons 100 milliards de livres et nous ne lui en exportons que 10 milliards."
René Clémenti
Bah! les prévisions catastrophistes sur la sortie de l’UE, moi, ça me rappelle le bug de l’an 2000…
Godefroid de Couillons
De toutes façon, l’Union européenne est condamnée à mort.
La seule incertitude est la date exacte de l’exécution
Sylvie
Rappelez-vous 1992 et 2005, quand nous étions consultés réellement sur l’euro et le traité constitutionnel. Les Anglais suivent le même chemin.
En 1992, la campagne référendaire contre le traité de Maastricht avait donné une nette victoire au camp du oui (51 %) face au non (49 %). Mais une semaine avant le référendum, le non fait une montée spectaculaire et le président Mitterrand se fait hospitaliser.
En 2005, le peuple français rejette à 55 % le traité constitutionnel européen. Au début, le oui était majoritaire dans l’opinion puis en décortiquant le traité, le non progressa tellement bien que la majorité des Français suivirent le raisonnement des eurosceptiques que nous sommes et donnèrent la victoire au camp du non.
Résultat : deux ans plus tard, Nicolas Sarkozy fit ratifier par le Parlement le traité de Lisbonne, une sorte de traité consitutionnel européen en trahissant le vote du peuple français.
Marino
Une personnalité française ou internationale, issue de l’univers économique, culturel, politique ou diplomatique, nous livre son regard sur l’actualité. Le samedi à 8h45 :
Dans un entretien avec France 24, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a pour sa part qualifé de “séisme”, une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’UE.
Marino
Rien ne va plus Outre-Manche après la publication dans le quotidien The Independent d’un sondage créditant le oui au Brexit de 55 % d’intentions de vote.
Une situation qui sème la pagaille dans les rangs du Premier ministre conservateur David Cameron, note The Telegraph. Au 10, Downing Street, c’est l’heure d’un changement de stratégie vis-à-vis de l’ancien maire de Londres Boris Johnson, l’un des plus fervents défenseurs du Oui au Brexit, qui se voit désormais comparé au leader du parti populiste Ukip, Nigel Farage.
ouranos
eh bien comme c’est la même lie de banquiers mondialistes apatrides type bilderberg qui tient les bureaux de vote et les machines a frauder il y a fort a craindre que cela ne se passe qu’exactement comme en Autriche et voilà tout !…préparez vous donc comme pour le loto au cirque habituel du “pas d bol a 0,5 % prés cela y était !”
gerard
Si les fondateurs de l’union Européenne avait bâti cela en forme de Confédération modèle Suisse ou chaque canton se gère par lui mème ,comme il eu fallu pour les Pays Européen sois ,on n’en serai pas la ,mais ,les socialos veulent tout géré jusqu’à vos boutons de chemises ,alors ne pas s’étonner que tout pète.
Sandrine
Je souhaite très fort le Brexit !
IL sera peut-être le début de la fin de cette Europe dont nous ne voulions pas. Et pour laquelle nous avons voté non !…
Nous voulions bien de l’Europe, mais pas celle-ci. Pas celle qui se moque des peuples qui la composent, et qui impose des normes ubuesques et stupides, qui tue notre agriculture par exemple, qui fait de ses responsables des parasites qui se partagent un énorme gâteau de salaires, de retraites etc et qui sont des malfaisants et des inutiles.
Vive Nigel Farage.
P2MD
Nous attendons avec impatience le FREXIT
Marino
* Brexit ou marché unique, le Royaume-Uni devra choisir, prévient Schäuble
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a averti vendredi le Royaume-Uni qu’en cas de Brexit, il ne pourrait plus bénéficier des avantages du marché unique européen.
Que les choses soient claires. “Dedans c’est dedans, dehors c’est dehors”, a prévenu le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. Dans un entretien au magazine “Der Spiegel”, il parlait bien sûr du Royaume-Uni qui en cas de Brexit, ne pourrait plus bénéficier des avantages du marché unique européen.
En cas de vote en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne lors du référendum du 23 juin, Londres pourrait-il prétendre à un statut semblable à celui de la Norvège ou de la Suisse, qui ne sont pas membres de l’UE mais ont accès à la zone européenne de libre circulation des personnes et des biens ? “Non, a-t-il ajouté, pour cela, il faudrait qu’elle se conforme aux règles du club qu’elle veut désormais quitter.”
Européen convaincu de longue date, il craint qu’un Brexit puisse faire école. “Comment réagiraient par exemple les Pays-Bas, qui sont traditionnellement très liés au Royaume-Uni ?”, s’interroge-t-il. Une étude récente a chiffré à 10 milliards d’euros la perte du PIB néerlandais d’ici 2030 en cas de Brexit.
– L’UE ne pourra pas continuer comme avant
Quant aux conséquences pour l’UE elle-même, elles sont déjà en germe avant le vote. Si le Royaume-Uni sort de l’UE, l’Union européenne “ne pourra pas répondre en proposant simplement davantage d’intégration [ pour les pays membres restants] Cela serait maladroit, beaucoup seraient en droit de se demander, si nous les politiques n’avons toujours rien compris”, estime-t-il. Mais, même si les Britanniques restent dans l’UE, cela devra quand même être pris “comme un avertissement et un signal d’alarme et pas seulement continuer comme avant”.
Wolfgang Schäuble s’affirme enfin certain que “l’Europe fonctionnera si nécessaire aussi sans le Royaume-Uni”. “Mes collègues de la zone euro et moi nous préparons à tous les scenarii possibles, pour endiguer les dangers”, a-t-il assuré.
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211017498436-brexit-ou-marche-unique-le-royaume-uni-devra-choisir-previent-schauble-2005544.php#xtor=EPR-130
Marc L
Rappelez-vous : Wolfgang Schäuble soutenait la sortie de la Grèce de la zone euro. On a vu ce que ça a donné. Arrêtons de jouer le jeu des européistes, qui cherchent à faire peur.
On sait très bien que le RU ne sortirait pas du marché commun. Vous imaginez bien que la fusion des bourses allemandes et anglaises ne se feraient pas s’il y avait le moindre risque.
Godefroid de Couillons
Il convient de rappeler que le peuple français n’a jamais été consulté sur la question de savoir s’il convenait ou nom d’entrer dans une Europe politique.
Le traité de Maastricht soumis au référendum n’était qu’une modification du Traité de Rome, acte fondateur de ce qui allait devenir l’Union européenne accepté par le gouvernement français sans avoir au préalable demandé son avis au peuple français.
Semper Fidelis
Bien dit, Sandrine ! C’est exactement ce que je pense !
Mais je ne peux m’empêcher de penser aussi à ce que dit Ouranos, et je crains fort ce scénario…
Ce qui serait catastrophique, c’est la continuation de cette europe du fric et du mépris des nations, vraiment ce “machin” bruxellois doit être détruit !