Communiqué de Jacques Bompard sur le projet de loi santé :
"La politique socialiste a violemment attaqué la dignité des plus petits à savoir les enfants vivants encore in vitro, celle des femmes enceintes, du personnel médical, ce qui par extension est une atteinte à toute la société. Ce projet de loi a la volonté de supprimer la notion de détresse de la femme enceinte confrontée à l’avortement. C’est un mépris total de la dignité de la femme, de sa souffrance. Dans une considération pareille de la femme, la suppression d’un délai de réflexion face à l’avortement est alors une suite logique. Cette politique transforme l’homme en consommateur de tout : des enfants, des corps, de toute réflexion. Oubliées, abandonnées, les femmes ne seront plus écoutées, mais seulement victimes d’avortement dont les conséquences leur auront été lâchement masquées.
Dans cette logique aucune proposition alternative ne leur est proposée. Jacques Bompard a donc déposé un amendement pour rappeler à la société consumériste voulue par le gouvernement que l’avortement, n’est pas la clef d’une unité nationale. En revanche, une solidarité qui accompagne les femmes enceintes, leur donne les moyens de garder leur enfant et de l’élever dans la dignité, est une politique de bon sens respectueuse de chacun. Face à l’avortement, des alternatives existent, il faut les défendre et les promouvoir.
D’autre part, ce projet de loi tend à imposer aux sages-femmes la possibilité de tuer par l’exercice de l’avortement. Cette politique est absurde et contraire à l’éthique de leur profession. Jacques Bompard s’y est fermement opposé pour que celles-ci ne soient pas mises dans la même position que celle des médecins qui malgré une clause de conscience souffrent de la pression d’une politique de mort.
Enfin, Jacques Bompard face à la promotion de la contraception médicale, prône celle qui est naturelle. Par respect pour le corps des femmes compte tenu des dangers qui existent avec la contraception médicale, pour l’environnement pollué par la contraception, pour limiter l’action de la technique au sein de l’intimité des couples de la Nation."