Extrait du texte du député Jacques Remiller :
"notre pays n’est pas épargné, dans l’indifférence quasi générale également! Un crucifix et trois statues de la Vierge ont été profanés dans les Landes en une dizaine de jours. Sans parler de l’Art, qui après avoir été « sacré » pendant plusieurs siècles dans notre pays, est désormais trop souvent irrespectueux de la religion chrétienne.
Cet été, le Piss-Christ d’Avignon (crucifix macérant dans un bocal d’urine); mi-novembre, un étudiant en deuxième année « d’arts plastiques » de l’Université de Corse et auteur d’une exposition de photos « Histoire d’une absence », et dont une des affiches, partout placardée dans l’université, montrait la photo en gros plan d’un sexe d’homme adulte autour duquel était entortillé un chapelet !
Puis les deux pièces de théâtre qui font malheureusement trop parler d’elles…
Outre le fait que nulle autre religion n’accepterait d’être traitée de la sorte, on peut s’interroger sur le besoin qu’on les « artistes » de se déchaîner ainsi contre le christianisme par le biais de la dérision, du cynisme, de l’ironie.
Certains clament leur très légitime indignation en manifestant publiquement devant théâtres ou salles d’expo. Sans doute certains sont-ils excessifs car excédés par ce déferlement christianophobe. Mais ils ont le mérite de réveiller une certaine apathie chez nos concitoyens qui, tout en étant d’accord avec eux, n’osent pas réagir, terrorisés par l’opinion médiatique qui les ferait passer pour des « fondamentalistes chrétiens ». Comment pouvons-nous admettre que l’argent du contribuable subventionne grassement des œuvres si contestables? Accepterions-nous que l’impôt finance des scènes non respectueuses de l’Islam ou du Judaïsme ? »