Le P. Guy Vandevelde écrit sur son blogue:
Un monsieur qui fait partie du Renouveau, ayant reçu une motion intérieure, l’a soumise au discernement de mon ami curé en Haute Loire. J’ai trouvé que c’était une inspiration magnifique, et l’ai immédiatement mise en pratique. Voici ce qu’il lui écrivait:
“Comme là où le péché abonde la grâce surabonde, de même, là où la maladie abonde la puissance du nom de Jésus surabonde. Le Seigneur nous demande de réveiller notre dose de foi et de se décider à prier et demander un surcroît de puissance du nom de Jésus. Le vaillant guerrier voudra bien commencer par s’humilier, demander pardon, se repentir pour ses propres péchés et ceux du monde entier. Puis il me louera et m’adorera en proclamant notamment la puissance de mon nom et qu’elle surabonde sur tout virus et maladie. La mise en mouvement de la foi se fera concrètement en confectionnant deux à trois cartes sur lesquelles sera portée la mention
« J’AI FOI ET JE CROIS A LA PUISSANCE DU NOM DE JESUS ET DE SON SANG”
Une première carte sera apposée à l’entrée de son logement. Une deuxième carte sera portée sur soi chaque jour. Enfin, pour la personne malade, l’acte de foi sera de coller sur un litre en verre de sa boisson quotidienne une troisième carte, puis de communiquer par la foi et uniquement par la foi à cette boisson la puissance du Nom de Jésus et de son sang afin qu’elle devienne guérison. Par la foi, s’attendre à la guérison le troisième jour car Jésus est ressuscité le troisième jour…Celui qui invoque le Nom de Jésus sera sauvé.
Le récepteur de toute grâce s’engage à témoigner.
Que l’on dise parmi les nations, le Seigneur Règne et Il développe un surcroît de puissance pour ses enfants bien aimés.
Amen
Et voici ce que j’en pense. Nous avons encore dans le coeur la question lancinante de Jésus, qui scandait la prière du Saint Père avant la bénédiction exceptionnelle Urbi et Orbi du 28 mars: “Pourquoi avez-vous peur?”
La réponse est celle de la foi. La voilà dans sa simplicité percutante et sa dimension charismatique: demande de pardon, louange, humilité et confiance, enracinement dans l’Ecriture par l’allusion à Ex 12,1-14 que nous lirons au coeur de la Passion le soir du Jeudi Saint, et Ac 3-4 qui claironne la victoire au monde juste après la Pentecôte. On est aux antipodes de la superstition: c’est pour l’amour de Jésus et des frères, par charité. Dans la même veine, j’ai bien cloué sur la porte de la Vieille Poste, une image du Sacré-Coeur, en entrant dans cette nouvelle maison; et je voyais en me promenant dans le village, vers fin octobre, une affiche sur la porte d’une maison: ici on ne fête pas halloween, on fête la Toussaint. Pendant la pandémie, on pourra désormais lire sur l’entrée de nos logements: “J’ai foi et je crois à la puissance du nom de Jésus et de son sang”. Magnifique espérance pour tous!
Tandis que beaucoup partagent leurs propositions sur internet, aidant à combler chrétiennement le confinement, voici l’acte de foi dans son dépouillement et sa force: j’ouvre à Jésus le créneau pour qu’il agisse contre la pandémie, ce qui n’est pas la même chose que de continuer à faire plein de choses pour Jésus, malgré la pandémie. Et je le dis d’avance, c’est justement ça la foi, pour pouvoir ensuite porter témoignage des merveilles du Seigneur avec assurance, la fameuse “parressia” à laquelle nous encourage continuellement François.
Jésus est le même, hier, aujourd’hui, et pour l’éternité (Heb 13,8).
DUPORT
Que Jésus ouvre l’esprit de tous afin qu’ils voient clairement l’absence de pandémie
Denys Perrin
“Pourquoi avez-vous peur?”
La réponse est celle de la foi. La voilà dans sa simplicité percutante et sa dimension charismatique: demande de pardon, louange, humilité et confiance.”
Demande de pardon ? Eh oui, c’est la moindre des choses !!!
Elle n’apparaît PAS dans l’homélie du pape François. Alors qu’il prononce entre autres ces mots : “Avides de gains […] nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres” sans oublier l’incontournable “oubli de notre planète gravement malade” et mentionne plusieurs fois le manque de foi caractéristique de notre époque, on pouvait s’attendre à quelque chose comme “Pardonne-nous, Seigneur”, “nous implorons ta Miséricorde”.
Nada. Niente.
Seulement “Pourquoi sommes-nous si craintifs ? N’avons-nous pas encore la foi ?”. Aucune demande de pardon non plus pour ce manque de foi et de confiance. Pour que nous ne nous arrêtions que quelques semaines “face aux rappels” du Seigneur et repartions joyeux sitôt franchi le pic de la pandémie ? Est-ce passer pour un obscurantiste que de voir là peut-être un rappel sévère du Seigneur aux hommes qu’ils ne sont pas les maîtres de la Création ? L'”ire de Dieu” n’est-elle qu’une notion simpliste datant du Moyen-Âge ou un passage apocryphe de l’Évangile ? Il n’est que de lire le Parce Domine qui a suivi l’homélie pour se rendre compte que non, que nous L’avons offensé et que nous devons implorer Sa miséricorde :
“Pardonne Seigneur, pardonne à ton peuple,
Ne sois pas toujours irrité contre nous.
Ô Dieu, par nos fautes,
Nous offensons ta clémence
1. Détournons l’irritation de notre juge,
Pleurons devant sa justice ;
Tous ensemble,
Nous nous prosternons, suppliants.
2. Ô Dieu, par nos fautes,
Nous offensons ta clémence ;
Ô Dieu de pitié, d’en-haut,
Répands sur nous ton pardon.
3. Dans ce temps riche de bienfaits,
Donne-nous des ruisseaux de larmes
Pour purifier nos cœurs
Qu’une joyeuse charité embrasera.”
Devons-nous vraiment attendre que les statistiques https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6
rejoignent celles de https://www.planetoscope.com/natalite/1498-avortements-pratiques-ivg-dans-le-monde.html pour comprendre l’importance dramatique de cette épidémie ?
Prions de tout coeur pour que les hommes reviennent de leurs erreurs, se convertissent et que Notre Seigneur trouve une réponse positive à sa terrible question “Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?”
“Un Jésus qui est d’accord avec tout et tous, un Jésus sans sa sainte colère, sans la dureté de la vérité et du véritable amour, n’est pas le vrai Jésus comme le montre l’Ecriture, mais sa misérable caricature. Une conception de « l’évangile » où le sérieux de la colère de Dieu n’existe plus n’a rien à voir avec l’évangile biblique.”
Joseph Ratzinger, « Regarder le Christ »