Contribuer à l’essor et au déploiement d’écosystèmes chrétiens au XXIe siècle : voilà la raison d’être de l’entreprise Monasphère, convaincue de la force prophétique de petites oasis où tous pourront venir goûter une vie imprégnée par la foi.
Monasphère développe en ce moment un projet inédit de 17 maisons à L’île-Bouchard, Sanctuaire Marial et Angélique situé en Touraine. Le lancement est prévu le 17 janvier prochain.
Contact : contact@monasphere.fr
L’essayiste américain Rod Dreher a répondu aux questions de Monasphère.
- Quel regard portez-vous sur Monasphère en tant qu’Américain ?
Pour moi, c’est comme un rêve. Lorsque j’ai écrit “Le pari bénédictin”, mon plus grand espoir était que des chrétiens, quelque part, seraient suffisamment inspirés par mon livre pour tenter de le mettre en œuvre. Et c’est ce que vous faites ! Les catholiques européens évoluent dans un environnement bien plus propice pour ce type de projet que nous, Américains, avec tous les monastères qui couvrent votre continent. Il m’apparaît également que les chrétiens d’Europe perçoivent plus clairement l’urgence que ceux d’Outre-Atlantique, parce que cela fait trois générations ou plus que vous vivez la déchristianisation. En Amérique, ce n’est que maintenant que cette tendance s’amorce à grande échelle. Beaucoup d’entre nous ne veulent pas croire que c’est en train d’arriver, tandis que vous les européens, vous l’avez bien compris.
- Quelle est la juste attitude pour l’édification d’une oasis chrétienne ?
Je dirais, faites en sorte que les gens comprennent qu’il s’agit de poursuivre un bien, plutôt que de fuir un mal. Il est vrai que beaucoup de personnes vont souhaiter s’affranchir des aspects négatifs de la vie en ville et il n’y a rien de mal à ça. Mais si un jour les “villages” Monasphère voient le jour et se déploient, il faudra qu’ils soient avant tout tournés vers la recherche du bien, du beau et de la vérité par le mode de vie qui y prévaudra.
- Et qu’aimeriez-vous dire aux personnes qui tenteront l’aventure Monasphère ?
Soyez patients. Les choses ne seront pas simples, et vont exiger de vous patience et oubli de vous-mêmes. Ne vous attendez pas à des résultats immédiats. Construisez votre communauté en pensant le temps long, pour des générations. Par ailleurs, ne pensez pas que vos “villages Monasphère” seront des lieux paradisiaques hermétiques au mal et à l’esprit du monde. C’est une idée fausse, qui ne peut qu’engendrer de vains espoirs. Enfin, je ne saurais trop vous exhorter à mettre en place un règlement commun concernant l’usage que vos enfants pourront faire d’internet et des smartphones. C’est d’une importance capitale.
- Avez-vous eu vent d’autres initiatives du même type, aux Etats-Unis ou ailleurs dans le monde ?
Oui, à quelques endroits. L’abbaye de Clear Creek, dans les profondeurs rurales de l’Oklahoma (Etats-Unis) a initié une dynamique analogue il y a plusieurs années. Quelques familles orthodoxes sont en train de s’installer autour d’un monastère grec situé dans le désert d’Arizona. Mais je n’ai pas entendu parler d’initiatives de même ampleur que Monasphère. Et je dois dire que j’apprécie beaucoup le fait que vous meniez ce projet en y apportant de solides compétences entrepreneuriales. Beaucoup de ceux qui aspirent à franchir ce cap sont, comme moi, pétris de belles idées et de grands espoirs, mais dépourvus de l’expertise qui permet de concrétiser leur aspiration.
- Auriez-vous une parole d’encouragement pour nous ?
Je crois que vous agissez comme ces minorités créatives que Benoît XVI appelait de ses vœux pour rayonner dans la société post-chrétienne. Ni vous ni moi ne savons comment Dieu fera fructifier vos efforts, mais rappelons-nous que Saint Benoît de Nursie n’a jamais prévu de sauver la civilisation occidentale. Tout ce qu’il voulait, c’était créer de petites communautés au sein desquelles des chrétiens engagés pourraient vivre l’Evangile de façon radicale. Bien sûr, vous n’êtes pas en train de construire des monastères, mais cette logique peut être transposée aux familles que vous voulez aider à s’implanter. Je suis convaincu que Dieu bénira votre action.
Chantal de Thoury
Considerant cette approche d’oasis vertueux conscients cependant que nous vivons ou que nous soyons en contact avec les tentations du Malin ( il n’y a qu’a voir la proliferation du mal des que l’on sort des lieux saints d’apparitions ou pascomme Lourdes, Notre Dame du Laus …..diffus certes et pour les plus terribles sous apparence de Bien pour noyer le véritable Bien et discrediter celui-ci.
C’est là ou on se rend compte de la prescience de Monseigneur Lefevre qui des les commencements de l’erection tout a fait légale de la Fraternité St Pie X a Fribourg en Suisse, encouragea l’instauration des 3 piliers necessaires pour Sa pérennité : Seminaire et Carmel pour soutenir le Sacerdoce des futurs prêtres et prêtres, Monastères
Le Barroux et Notre Dame de Bellaigue ( Rappel le Barroux en est issu au départ)et tres important la formation scolaire par les communautés des soeurs dominicaines de Fangeaux et de Brignoles mixtes du CE1 a la fin du CM2 et pour les filles exclusivement de la 6e a la terminale qui ont ensuite ésemmé et les Ecoles de garcons tenues par des pretres et freres professeurs de la 6e a la terminale et pour la formation universitaire egalement tres vite puis depuis une dizaine d’annees pour les garçons et un an pour les filles les ecoles professionnelles manuelles qui sont tellement efficaces que les jeunes qui les suivent sont retenus par les PME dès la fin de leurs etudes.
Des familles ont lentement petit a petit éssemmé autour de ces lieux qui sont suffisamment proches bien que semblant isolés (en temps maximum 30 mn) du temps de travail des uns et des autres pour ceux qui n’ont pas choisi des metiers d’artisans. elles ont considéré le Bien spirituel et temporel de leurs enfants avant tout, et le pragmatisme du fondateur de la Fraternite St Pie X y a guidé par le Saint Esprit profondement reflechi de facon intelligemment pratique. pratique. Selon la formule tres chrétienne ” avoir les pieds sur terre et la tête au Ciel”