La réélection de Donald Tusk à la tête du Conseil européen ne passe pas auprès des dirigeants polonais. La Pologne, qui a voté contre, a qualifié de « dangereux précédent » ce vote qui ignore la volonté d'un État membre, pays d'origine de Donald Tusk de surcroît.
François Hollande déclare :
« Je considère que c'est le candidat qui s'impose. Et je ne vois pas comment un pays pourrait s'opposer à cette solution, dès lors que tous les autres y sont favorables. »
La démocratie peut-être ?
Selon plusieurs médias anglophones (BBC, Financial Times et The Guardian), il aurait tenu à expliquer aux officiels que les pays les plus riches de l'UE aidaient beaucoup au développement de la Pologne, qui serait l'un des principaux bénéficiaires des subventions européennes. Le Premier ministre polonais, Beata Szydlo, a rétorqué:
« Je suis supposée prendre au sérieux le chantage d'un président dont le taux de popularité est de 4 % et qui ne sera bientôt plus président ? »
En attendant le torchon brûle entre les dirigeants polonais et ceux de l'UE. Bientôt le Polxit ?