L'historien Jean de Viguerie, professeur émérite des universités, auteur de nombreux ouvrages portant sur les XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que sur la période révolutionnaire, vient de publier l'histoire de sa vie, Le Passé ne meurt pas. De sa prime enfance à Rome à sa carrière de professeur à l'université, de la Guerre d'Algérie à Mai 68, de la Sorbonne à Angers, de la mort de Pie XI à l'élection de Paul VI, en passant par ses années d'apprentissage à Saint-Théodard, son apprentissage de la philosophie avec Louis Jugnet, Jean de Viguerie retrace en même temps la vie politique et ecclésiale de son époque.
Il raconte aussi ses conférences, ses interventions dans les médias et sa censure dans la presse :
"Passons à l'audio-visuel. Mon premier est dernier entretien à Europe 1 date de 1978. Cette même année je fus invité deux fois sur la 3. Après ? Après rien. Des cousins, des amis s'étonnaient : "Pourquoi, me disaient-ils, ne vas-tu pas chez Pivot ?" Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il ne m'a pas jamais invité.
Le mieux dans le genre "Je ne te connais pas" est sans doute Radio Notre-Dame. Ces champions de la tolérance chrétienne m'invitaient quand ils croyaient ne pas pouvoir faire autrement. Par exemple, en 2010, lors de la réédition de LeGlise et l'éducation. Ce fut la dernière fois. Pour ma biographie de Madame Elisabeth (Le Sacrifice du soir), ce fut Fréquence Protestante qui m'invita."