Samedi, les manifestations rassemblant Black Blocs, antifa, zadistes et extrême gauche "contre les violences policières" – en tout quelques centaines de personnes – se sont achevées par le caillassage des forces de l'ordre à Nantes (10 interpellations) tandis qu'à Toulouse, vitrines de magasins et abribus ont été brisés (17 interpellations). Après les révélations du Monde sur le meneur des profanations du cimetière juif de Sarre-Union, qui serait également un antifa, cela fait beaucoup pour Jean-Frédéric Poisson :
"Dure semaine pour Manuel Valls. Après le 49-3 à l’Assemblée nationale, les fascistes de Notre Dame des Landes et ceux de Sivens rappellent l’extrême gauche au bon souvenir des socialistes. Comme d’habitude, ils cassent.
On apprend que les « Antifas » sont impliqués dans la profanation du cimetière de Sarre-Union.
La vraie réponse d’autorité consisterait à évacuer manu militari les pseudo-manifestants des aéroports et des barrages, et à dissoudre sans délai le groupuscule Antifa.
Le vrai soutien aux forces de l’ordre, ainsi qu’une défense authentique de la République ne sont pas compatibles avec la complaisance affichée par le Gouvernement à l’égard de cette extrême gauche qui n’entend pas renoncer à la violence comme mode d’expression.
Mais la faiblesse du Gouvernement est si manifeste ces temps-ci que les provocations incessantes encore à l’œuvre à Nantes et à Toulouse aujourd’hui risquent fort de durer.
Je pense ce soir aux policiers et aux Français qui ont subi ces violences et que l’Etat, malgré les coups de menton et les regards noirs, ne veut pas protéger, par faiblesse et sans doute aussi par calcul !"