"Libéral" dans tous les sens du terme : opposé au dirigisme étatique (ce qui peut rejoindre le principe de subsidiarité); mais aussi, hélas, relativiste sur des points non négociables.
Le blog "libéral-conservateur" La Résistance cite le maire de Mulhouse en 2003 :
Où voit-on d’ailleurs, au-delà de nos frontières, que le choix d’un Etat centralisateur, dirigiste et égalitaire, garantisse le succès économique, le renouveau du modèle social et la vitalité démocratique ?
Denis Sureau cite pour sa part le nouveau secrétaire d’Etat chargé de la coopération et de la francophonie parlant en 2003 de ses convictions catholiques – et de leurs limites :
"Je suis d’accord pour regretter la marginalisation du christianisme. Je suis profondément républicain et laïc. […] [I]l est bon que les chrétiens s’engagent, et qu’ils cessent d’avoir honte de s’affirmer comme tels. (…). Il est normal que l’Eglise rappelle ses convictions sur l’importance du principe de vie, cela ne me choque pas. C’est dans sa mission, et elle n’a pas à apporter un message de facilité. Mais en même temps, il faut tenir compte de la réalité sociale. J’ai voté la loi sur le Pacs, j’aurais voté celle sur l’avortement, même si je suis à titre personnel contre l’avortement, bien sûr."
Add. : la réaction du réseau Unitas : ces propos "en disent long sur l’incapacité des chrétiens à se mettre au service de la Vérité".