Suite à ses propos sur l’oeuvre civilisatrice de la colonisation, le député de l’Hérault a été suspendu :
"Cette suspension, je la ressens comme un désaveu des propos qui ont été les miens et qui sont avant tout ceux d’un humaniste respectueux de notre Histoire et d’un élu de ces terres du sud de la France où la plupart des rapatriés vivent depuis 1962. Je suis d’abord gaulliste avant d’être UMP. On est dans le harcèlement et dans l’intimidation".
La sentence est tombée par le biais d’un communiqué du secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian. Jean-Pierre Grand, a été suspendu, en attendant que le bureau politique du parti prenne une décision définitive. Patrick Devedjian en profite pour appeler le député à «un minimum de réserve dans son expression publique».
Cette suspension n’est peut-être pas seulement due à sa critique du discours du chef de l’État. Il avait été une première fois menacé d’exclusion du parti en octobre dernier après s’être dit «plutôt tenté de soutenir» aux municipales de Montpellier le maire (PS) sortant Hélène Mandroux plutôt que le candidat officiellement investi par l’UMP, Jacques Domergue.