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Immigration / Liberté d'expression

Jean-Pierre Pernaut persiste et signe

Au journal télévisé de 13 heures sur TF1, le 10 novembre 2016, Jean-Pierre Pernaut avait évoqué le sort des sans-abri puis celui des immigrés, deux sujets d’actualité, faisant la transition d’un simple « en même temps » :

« Plus de place pour les sans-abri, mais en même temps, les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. »

La police du politiquement correct, de la LICRA au CSA, avait dénoncé cet écart insupportable. Interrogé samedi sur cette séquence, il ne regrette rien, non rien de rien :

« Quand on met des informations côte à côte dans un journal, c’est en fonction de ce qu’elles sont et pas en fonction d’une certaine bien-pensance. On ouvre sur la campagne hivernale avec des SDF qui pleurent parce qu’il n’y a pas de place et le même jour on ouvre un camp de migrants à Paris. J’ai mis les deux informations côte à côte. Conclusion, on m’a accusé de vouloir les mettre en opposition. »

 

Gabrielle Cluzel écrit :

"Sur le plateau de « Salut les Terriens », il vient d’affirmer, revenant sur l’incident, « n’avoir fait que son travail de journaliste ». Il enfonce même le clou : s’il devait le redire demain, il le redirait. À ceux qui, sur le plateau, lui reprochent le manque de neutralité que traduirait son « en même temps », il répond par une question candide, aussi imperturbable qu’imparable : « Ce n’était pas en même temps ? »

« Résultat, vous faites peur ! » conclut Thierry Ardisson sur un ton tragi-comique. C’est en effet le mot de la fin qui convient. Ce que l’on reproche à Jean-Pierre Pernaut n’est pas d’avoir menti mais d’avoir dit une vérité anxiogène, qui pourrait susciter chez les Français une réaction « malsaine ».

Le travail des journalistes n’est plus de dire le vrai mais le bien. Ils n’informent pas, ils enseignent. Des Français sous tutelle, vieux gamins auxquels on recommande de se cacher les yeux avec les mains pour éviter d’avoir peur dans leur lit quand le soir vient.

On a les héros – et les hérauts – que l’on mérite. Avec son nom d’apéritif un peu beauf, son prénom double emblématique du mâle blanc de plus de 50 ans dont Delphine Ernotte ne veut plus et que les médias raillent méchamment – « Sept réponses à votre beau-père Jean-Louis qui ne supporte plus la réduction des voies pour automobiles à Paris », titrait le site de France Info il y a quelques jours, volant au secours d’Anne Hidalgo -, et son « Journal de 13 heures » ambiance village fleuri et artisanat du terroir, qui lui a valu en 2016 d’être élu « présentateur de JT préféré des Français » – s’il aime la France périphérique, celle-ci le lui rend bien -, il a tous les attributs réputés peu flatteurs de Superdupont. Le pire – ou le meilleur – est qu’il semble endosser le costard assez volontiers et sans façon."

Il pourrait enseigner la vertu du courage à quelques personnalités politiques qui en ont bien besoin.

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20 commentaires

  1. Un courageux et honnête dans le PAF, c’est tellement rare… et nos “zélites” sont tellement pétochardes qu’elles n’oseront jamais l’imiter !
    Le manque de clarté et de courage, c’est la marque de fabrique de nos soi-disant dirigeants…

  2. Il paraît que nous sommes un pays de libertés et pourtant nos “journalistes” admettent sans aucun complexe qu’il faut nous maintenir sous tutelle médiatique. Au profit de nos politiques bien entendu qui eux même sont les marionnettes d’un système ou l’argent est roi. Le cauchemar doit durer combien de temps avant le réveil douloureux?

  3. Merci à Jean-Pierre Pernaut qui a le courage de dire les choses et surtout celui de ne pas se renier. Nous vivons un temps où celui qui disait blanc hier dit noir aujourd’hui, selon la direction où souffle le vent. Et l’exemple vient de haut puisque nous voyons tous ces anciens LR se mettre en marche pour un portefeuille de ministre et idem pour les députés.
    Comme disait mon grand-père : le poisson pourrit toujours par la tête.

  4. notre JPP national (pas Jean Pierre Papin) a encore marqué un but! :-)

  5. je croyais ardisson royaliste, je l’avais vu en effet sortir de chez duquesnes diffusion ; je le pensais ainsi plus honnete que les autres ; je me suis trompé.
    ce que l’on reproche à ces pseudos-journalistes est d’être formatés ; en fait, ils ne sont pas libres ; leur secte, notamment maconnique, leur interdit l’intelligence de la liberté et du réel.

  6. Le journaliste de la France d’en bas,la “couronne” des sans dents,ce patriote et cet amoureux de la France est le journaliste préféré des Français.
    C’est certain Lui n’est pas invité au repas du Siècle !
    Merci à Emmanuel Ratier qui a passé toute sa vie à nous informer de ce qui se passe dans les hautes sphères du pouvoir et qui commente cette vidéo.
    https://youtu.be/QgNAu2d-wFg

  7. On va enfoncer le point Godwin immédiatement: “Des millions d’ouvriers allemands font la queue à la soupe populaire. Et en même temps, les Juifs continuent de profiter de leurs maisons chaudes” (Allemagne, années 30).
    Oui, les 2 faits sont vrais et ont eu lieu en même temps. Et ils n’ont rien à voir car la crise économique a touché l’industrie allemande et moins les métiers traditionnels occupés par les Juifs à cette époque. Lier les deux par une relation débile a contribué à générer le drame que nous connaissons.
    Ici, c’est pareil. Oui, c’est odieux de mal traiter nos SDF. Mais les migrants qui fuient l’Érythrée et la Syrie sont un problème qui n’a rien à voir, et ont besoin de structures d’accueil différentes.
    Donc Pernault, en liant 2 phénomènes indépendants, fait bien preuve de bêtise et attise les vieux réflexes de bouc-émissarisation. Et vous aurez beau vous cacher derrière un grand complot médiatico-gaucho, c’est un fait: c’est une erreur intellectuelle, qui plus est dangereuse comme nous le rappelle l’étude objective de l’Histoire.

  8. Lamentable Thierry Ardisson qui se montre tel qu’il est : un grand jouisseur affamé qui protège sa gamelle et se prend néanmoins pour une autorité morale…
    Je sais bien qu’Ardisson a écrit en 1988, un bouquin valable à la mémoire de Louis XVII, mais ce qui me gène (je suis plutôt royaliste)c’est l’amitié de Louis XX de Bourbon, pour cet individu (il est même devenu le parrain de la fille Ninon d’Ardisson…
    Il est vrai que les représentants de l’autorité royale ont très souvent été très mal entourés…

  9. A pierre: c’est votre comparaison qui est tellement absurde qu’on ne sait comment la commmenter!!

  10. @ Pierre :
    Mais, Pierre, c’est vous qui faites une erreur intellectuelle ! Celle de toujours ramener les faits, les gestes et les dires à ces années 30 qui est la seule référence à gauche…
    JP Pernaut a dit ce qui est, des faits, que tout un chacun peut voir et constater ! Et dire les faits réels d’aujourd’hui, c’est ce qu’on attend de la part des journalistes ! Et le plus souvent, nous en sommes très loin…
    Pour terminer avec les migrants, je dirais ici qu’effectivement ce n’est pas de leur faute, mais bien celle des politiques inconscients et irresponsables à la solde de la finance internationale, qui pour se faire encore plus de fric, organise (oui, organise !) des désordres indescriptibles, qui provoquent des catastrophes humanitaires extrêmement difficiles à gérer…
    Et pour les gens de finance, les humains ne sont que des pions interchangeables sur le tapis vert des opérations boursières… c’est l’alliance contre nature du fric et du désordre, et les alliances contre nature, on en a jusque là !

  11. @Pierre,
    Je ne sais pas qui fait preuve de bêtise, hors nos politiques, mais le sujet pointe du doigt par JPP n’est pas celui de mettre en parallèle deux dossiers différents par leur origine, mais de souligner que nos politiques ne
    se sont jamais engagés autant pour tenter de régler le problème de notre propre misère. C’est cette attitude très différente qui est lamentable et elle ne date pas de ce
    gouvernement.

  12. Il faut un nouveau mot pour décrire la fausse réalité vendue par les me(r)dias.
    L’excellent Renaud Camus propose *faussel*, qui à mon avis n’est pas assez clair.
    Je propose d’appeler merdéel ou merdiel, la fausse réalité propagandisée par les me(r)dias.

  13. Jean-Pierre Pernaut est un des rares survivants d’un système médiatique en pleine dégénérescence.
    Ayant eu, autrefois, à fréquenter Delphine E., je connais parfaitement la modestie de ses compétences intellectuelles, humaines et managériales… et le gigantisme de ses ambitions et de ses obsessions politico-sociétales.
    Honneur à ceux qui s’illustrent au combat, sur le terrain médiatique… en faisant simplement leur métier, sans idéologie et sans autre ambition que de présenter la réalité et dire la vérité, autant que possible, avec toute l’humilité qui s’impose.

  14. “Lier les deux par une relation débile a contribué à générer le drame que nous connaissons.”
    Il y a eu un drame pire que la Crucifixion dans les années 30 ? :)

  15. Fallait-il une preuve de plus, pour prouver que des organisations comme la licra et autres, ne sont pas là pour combattre le racisme, mais bien pour défendre les projets de certains intérêts étrangers, comme le remplacement de la population chrétienne en Europe.

  16. A quand la dissolution de toutes ces associations anti Française …
    Merci à Monsieur Pernaud, le seul journaliste qui défend la vraie France d’en bas.

  17. Pierre, s’il n’y a pas de lien de cause à effet entre la situation des Juifs comparée à celle des ouvriers allemands au chômage, il y en a bien un entre l’accueil et l’hébergement des clandestins et le sort des migrants : quand l’État ne fait pas grand chose pour les SDF, dont des Français qui ont payé des impôts, cotisé, et qu’il s’occupe en urgence des clandestins, il donne aux seconds ce qu’il pourrait donner aux premiers.
    Que les problèmes soient à l’origine différents entre clandestins et SDF non clandestins, ça n’excuse nullement que l’État se soucie d’abord des autres. Du fameux “l’Autre”…

  18. Pas d’accord! Pernaud N’A PAS assumé le lien évident (autre que chronologique) entre les 2 “faits”. Il aurait dû avoir le courage de dire: “oui, il est scandaleux de traiter les migrants (les illégaux) mieux que les SDF français”. Il ne l’a pas dit. Il a joué les innocents, comme si les deux “faits” n’étaient QUE chronologiques . Face à l’odieux Baffie, il a biaisé.

  19. Non, danielchaudron, il a eu raison de le faire : de sa place, ruer dans les brancards ne ferait que l’empêcher de mieux faire passer ses idées. Au contraire, il a utilisé la méthode des gauchos, du “en même temps”, en invoquant le professionnalisme pour qu’on ne puisse lui reprocher d’avoir un parti pris.
    N’oubliez pas que le syndicat des journalistes de TF1 le critique volontiers pour ses diverses petites phrases : sur le lien entre immigration et délinquance par exemple.

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