Dans un entretien accordé à Royaliste, le bi-mensuel de la Nouvelle Action Royaliste (NAR), Jean-Dominique Merchet, animateur du blog secret défense et journaliste à Libération, pense que ce serait bon pour le lien Armées-Nation :
Royaliste : Qu’en est-il aujourd’hui du lien entre l’Armée et la nation ?
JDM : "Ce lien est très fort. Ce qui me tracasse en tant que citoyen, c’est que les enfants de l’élite dirigeante sont étrangers à l’Armée. Au mois de décembre, j’ai publié sur mon blog un article sur le choc entre deux événements concomitants : le fait que le prince Harry ait été obligé de quitter l’Afghanistan, devenu une cible après la révélation de sa présence parmi les soldats britanniques ; l’élection de Jean Sarkozy à la présidence du conseil général des Hauts-de- Seine. On m’a demandé si je n’étais pas royaliste ! J’ai rappelé que le président Doumer avait perdu quatre de ses fils pendant la Première Guerre mondiale – un cinquième est mort après la guerre des suites de ses blessures… On ne doit pas seulement envoyer des hommes du peuple se battre au loin, les enfants des hommes d’État doivent eux aussi prendre part aux opérations militaires. "
Philippe
Pourquoi pas son père? Avant de donner des lecons à l’armée, il faut l’avoir vécue.
Barnabé
@ Philippe
Vous êtes bien “royaliste”, i.e. pro Ségo (par la mort de son ancien adversaire elle aurait le champ libre), ou fidèle au vrai Régime (depuis quand un DIRIGEANT n’a pas commandé la manoeuvre sur le terrain) en demandant cela… Nico en treillis sur le champ de bataille!
trahoir
Marie Ségolène Royal n’envoie même pas son fils dans le XIXème arrondissement alors “à la guerre” !!
http://www.segolenades.com/segolene-royal/segolene-royal-ne-veut-pas-envoyer-son-fils-dans-le-xixe-arrondissement/
9 janvier 2007
Ségolène Royal ne veut pas envoyer son fils dans le XIXe arrondissement
Enregistré dans : Ségolènade — Ségolènades @ 9:16 pm
Le fondateur et directeur général du Cours Florent, François Florent, a épinglé Ségolène Royal en affirmant lundi soir, à l’occasion du 40e anniversaire de cette célèbre école privée d’art dramatique, qu’elle avait renoncé à y inscrire son fils car l’enseignement se déroulait dans le XIXe arrondissement et non dans le centre de Paris comme elle le pensait.
“Un samedi après-midi, une voiture avec chauffeur s’arrête devant nos locaux (…) Une maman accompagnée de son enfant en descend, demande à l’inscrire en cycle préparatoire à notre secrétaire :
– Vos premières années du cycle préparatoire sont bien quai d’Anjou ? (NDLR : 4e arrondissement);
– Non Madame, nous n’avons plus le quai d’Anjou. Les cours sont ici…;
– Alors, je ne peux pas inscrire mon fils.
L’enfant et la maman s’engouffrent dans la berline, direction le soleil couchant. La maman est candidate à la présidence de la République le 22 avril”, a dit François Florent lors d’un discours en présence de 200 invités dont de nombreux comédiens, anciens élèves du Cours Florent, notamment Francis Huster et Jacques Weber.
A l’issue de son intervention, François Florent a indiqué à l’AFP qu’il évoquait bien Mme Ségolène Royal, ajoutant “qu’il avait été choqué par cette réaction”. M. Florent n’a pas souhaité dater son récit mais en a garanti l’authenticité.
Anonyme
Ah ! Daladier costumé en garde chasse, façon Clemenceau-1917, pour aller patauger dans les tranchées de la drôle de guerre, c’était la grande époque ! Et quel Français ne rêve d’un petit Sarkosy assoupi un soir de bataille sur un tambour, tel le duc d’Anjou à Villaviciosa, abrité, non par les drapeaux pris aux Impériaux, mais sous les gandouras capturées aux Talibans, cagnat de fortune assemblé par des officiers émus.
Antoine
JD Merchet est vraiment un type intéressant. Bravo à lui pour cette juste analyse.
Il en va de même du journaliste de Libé s’occupant du patrimoine. La gauche comme cela on en redemande (et on l’échange contre pas mal – beaucoup même – d’UMP)
Anonyme
Aux USA M.Moore s’etait etonné qu’aucun fils de senateur ne soit present en Irak ou en Afghanistan…
Moi
Il était une époque, pas si lointaine, ou tous ceux qui estimaient avoir un rôle à jouer dans la société, tous ceux qui à tort ou à raison se considéraient comme appartenant aux élites sociales ou économiques, suivaient EOR pour être officiers appelés et devenir officiers de réserve.
C’était particulièrement vrai dans la haute administration ou chez ceux qui se destinaient à la politique.
Qui se pensait ou se voulait chef dans le civil se tenait prêt à l’être sous l’uniforme en temps de guerre.
Mancioday
Ca lui ferait pas de mal, je pense ;)
En parlant de lui, petit article satirique à son sujet
http://ruminances.unblog.fr/2008/12/02/prendre-un-infant-par-la-main/