Jean-Yves Le Gallou, qui dirige la fondation Polémia, a écrit un essai intitulé “La Préférence nationale : Réponse à l’immigration” en 1985 alors qu’il allait devenir un membre éminent du Front national, notamment en raison de cet apport intellectuel. Cet essai est disponible gratuitement en PdF en suivant ce lien. La préférence nationale va plus loin que la priorité nationale car, comme écrivait Eric Zemmour dans sa dernière tribune :
Merci à eux de m’avoir fait comprendre pourquoi ils avaient troqué la préférence nationale, défendue jadis par le FN, en « priorité nationale » : les Français sont prioritaires, mais les étrangers restent bénéficiaires. Contrairement à eux mais comme la majorité des Français, je ne souhaite plus que les étrangers bénéficient de notre générosité : cela s’appelle la préférence nationale.
Jean-Yves Le Gallou propose de constitutionnaliser la préférence nationale, seul moyen d’échapper au Grand remplacement :
De mon point de vue, il faut en revenir à la formule du général de Gaulle « la seule cour suprême, c’est le peuple » et donc briser – j’emploie le terme à dessein – le pouvoir que se sont accaparé les juges : Conseil constitutionnel, Conseil d’État, Cour de cassation qui font la pluie et le beau temps sur les questions d’immigration et de sécurité.
En proposant aux Français par référendum – au titre de l’article 11 comme le général de Gaulle en 1962 – une réforme constitutionnelle en deux points principaux :
– Le cantonnement du rôle du Conseil constitutionnel au strict contrôle formel des lois et à leur respect des SEULS articles de la Constitution à l’exception d’une interprétation des textes généraux des préambules ; ce que voulait le général de Gaulle et ce qui fut le cas jusqu’au coup d’État constitutionnel de 1971 (lorsque le Conseil constitutionnel s’arrogea unilatéralement et arbitrairement le droit de contrôler le fond des lois).
– La reconnaissance de la supériorité des traités et des accords internationaux sur les seules lois ANTÉRIEURES à leur ratification ou approbation (les lois nouvelles s’imposant sans contestation possible).
Vous le voyez, juridiquement c’est facile : une simple et courte révision des articles 55 et 61 de la Constitution.
D’autres dispositions doivent évidemment être prises. En particulier l’article premier de la Constitution pourrait être ainsi complété : « Elle [La France] sauvegarde et promeut son patrimoine historique et ses racines européennes et chrétiennes. Elle assure aux nationaux français la priorité dans l’accès aux droits civiques, civils, économiques et sociaux (emploi, logement et prestations sociales de toute nature). » Bref inscrire dans la Constitution, le principe de préférence nationale. Et celui de préférence de civilisation.
Que de temps perdu depuis 1985…