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France : Politique en France

Jean-Yves Le Gallou ne votera pas le 21 mars

Le président de Polémia est inscrit sur les listes électorales d'Ile-de-France :

"Le vote est un droit : celui de choisir ses représentants. Encore faut-il que cette liberté ait un sens. Or je ne vois pas comment l’une quelconque des deux listes qui restent en présence en Ile-de-France – celle de M. Huchon comme celle de Mme Pécresse – pourrait valablement me représenter. Passons sur la liste de gauche et d’extrême gauche de M. Huchon : socialiste, antiraciste, immigrationniste, fiscaliste, en rupture avec toute tradition enracinée, elle ne peut avoir mon vote ! Mais en va-t-il différemment de celle de Mme Pécresse ? Durant la campagne électorale M. Santini, tête de liste UMP dans les Hauts-de-Seine et boute-en-train fatigué, a planté le décor : « Huchon y fait rien que piquer le programme à Valérie ». C’est dire l’ampleur de la confrontation ! L’électeur a eu droit à une campagne d’images, un « casting » électoral, ainsi défini par Mme Pécresse : « Les Francîliens veulent voir ce nouveau visage de la politique, moderne, écologiste, numérique et social. »

Joli visage, effectivement, que celui de Mme Jouanno. Tout juste désignée chef de file sur Paris, elle a pris position en faveur de l’adoption d’enfants par les couples homosexuels : une priorité cruciale à l’échelle du Conseil régional ! Sans doute a-t-elle recherché ainsi les faveurs du quartier du Marais et la bienveillance des journalistes bobos. C’est son droit. C’est aussi le mien de lui refuser mon suffrage. D’autant que son second de liste, M. Karam, se définit, lui, comme « d’extrême gauche ». […] Comment ces gens-là pourraient-ils me représenter ?

Dans les Hauts-de-Seine, c’est Rama Yade qui a obtenu la deuxième place […] comment pourrais-je voter pour celle qui a déclaré : « S’il y avait une guerre entre le Sénégal et la France, je choisirais mon pays d’origine » ? En Seine-et-Marne, la tête de liste, c’est Yves Jégo : là encore tout un programme ! […] comme maire de Montereau, le même Jégo se flatte d’avoir aidé à la réalisation de deux (deux !) mosquées ! […]

En Seine-Saint-Denis, la tête de liste a été confiée à un syndicaliste policier, M. Beschizza. Mais sa seconde de liste est Aude Lagarde, la femme du maire Nouveau Centre de Drancy. […] Ce qui est plus gênant c’est la manière dont Jean-Christophe Lagarde, le chef du Nouveau Centre dans le 9-3, traite ses électeurs à propos de la construction d’un lieu de culte musulman : «Oui, je vous ai volontairement caché que ce serait une mosquée. Je voulais montrer la normalité d’un tel projet. Contrairement à tous ces maires qui annoncent dans les médias qu’ils veulent une mosquée, moi, je l’ai. Je n’ai pas voulu l’annoncer à la population» (Le Parisien, 6 septembre 2008). Comment envisager de se faire représenter par des gens qui professent un tel mépris de l’électeur et de la démocratie ? […]

Ainsi, un électeur simplement attaché à l’identité française et aux valeurs traditionnelles n’a aucune chance d’être mieux représenté par la liste Pécresse que par la liste Huchon, il ne peut donc que s’abstenir. L’abstention est ici une démarche civique : elle vise à rappeler que pour que la démocratie représentative fonctionne, il faut que les candidats et les élus aient la volonté de représenter leurs électeurs, non de les trahir."

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27 commentaires

  1. Et le vote blanc?

  2. Vince,
    S’il vous plait, faites un miracle: donnez-nous une seule bonne raison de voter blanc!
    Si cette raison vous semble recevable, je vous en donnerai plusieurs de ne pas voter!

  3. “Voter est un droit et aussi un devoir civique.”
    Comme Vince, je pense que le vote blanc doit être envisagé, même s’il est comptabilisé avec les votes nuls. Un grand nombre de votes blancs est un meilleur message que l’abstention.

  4. Le referendum sur la Constitution semble avoir laissé des traces, le niveau d’abstention montre que les français ont realisé qu”il n’existe de democratie que directe, l’election de representants (?) donne l’assurance d’être trahis du sommet de l’Etat jusqu’à sa base.
    Otan, Afghanistan, Traité de Lisbonne, autant de forfaits qui sont une gifle pour le peuple souverain.

  5. Et le vote nul? (récupérer un bulletin de vote d’une liste non présente au deuxième tour, surcharger un bulletin de vote de manière très visible, …)

  6. @Vince
    Vous avez entendu beaucoup de commentateurs hier soir parler du vote blanc ? Non, je ne crois pas …
    Par contre le taux d’abstention a fait l’objet de nombreux commentaires .
    Pour montrer sa désapprobation face à un non choix , je crois que l’abstention est assez efficace.

  7. Et au 1er tour, pour qui a voté jean-Yves Le Gallou en Ile-de-France ?

  8. Il me semble plus utile de mettre un document expliquant le refus que de ne pas se déplacer.
    Cela sera considéré comme nul, mais si 10% de votes nuls sont ainsi mis en évidence, cela aura plus de poids

  9. C’est kif kif sauf qu’on se dérange !

  10. @ Vince :
    il n’est pas comptabilisé… l’abstention oui !

  11. Il est bien tentant de sanctionner la politique nationale au travers de ces elections , et les motifs ne manquent pas!! Mais n’oublions pas de regarder les projets portés localement. En Pays de Loire, avec Auxiette, figure “le pass concraception”, des festivals du genre Hellfest, c’est aussi un ensemble de bons projets (ICES en vendée, …)qui ne sont pas financés parce que portés par des conseils généraux de droite.

  12. @Vince:
    Le vote blanc serait la solution à
    condition que ce ne soit pas considéré comme un “moitié-moitié” pour les 2 candidats restants au second tour, mais comme un “aucun des 2 ne me va”…
    Si je votais en Ile de France, je serai sûr de ne pas voter PS. J’hésiterai à voter UMP, ne serait ce que pour le problème des transports ou les impots, bref pour limiter la casse…
    Quand on a le choix et la possibilité de voter en chrétien, on le fait, et c’est générallement possible au 1er tour: “on choisit”.
    Au 2nd, on fait ce qu’on peut: “on élimine”.

  13. Le problème, c’est que les votes blancs ne sont pas comptabilisés alors que les abstensions oui.

  14. On peu toujour mettre un bulletin protestataire dans l’urne.
    Par exemple un papier déclarant que le seuil qui élimine les listes minoritaires au profit du parti unique UMPS est anti-démocratique.
    Hiers, j’ai entendu plusieurs représentant du Pouvoir, dont le rédacteur en chef du Monde, faire des déclarations contre le vote à la proportionnelle car il était génant pour avoir une majorité clairec pour gouverner.
    Ces membres de l'”élite” sont donc plus attachés à gouverner qu’à écouter le voix du peuple.
    La constitution helvétique devrait nous servir de modèle.

  15. Au contraire, en vous abstenant vous leur permettez de sièger au CR et de voter avec la gauche. Ne vaut-il pas mieux aider l’UMP dans son ouverture à gauche, et donc voter directement pour la gauche ? Quand l’UMP n’aura plus d’élus, elle sera obligée de retrouver ses électeurs d’origine.

  16. Tiens, un point sensible :-)
    Je pense que deux attitudes vis-a-vis du vote blanc existent:
    -soit on se dit que c’est de la politique et dans ce cas là, oui, autant aller faire la sieste (et c’est pas faux),
    -soit on se rappel que le respect de l’autorité en place et des lois civiles encadrant une société est un devoir moral, d’autant plus fort quand on est Chrétien (car ayant un fort attachement à la morale naturelle), bien qu’à court terme, on devrait aller faire la sieste, c’est vrai que c’est plus rapide, mais dans ce cas là, on vote.
    Pesant tout ceci, et acceptant que nous ne vivons pas encore dans un régime d’oppression trop fort nous obligeant à la désobéissance morale complète* indiquée dans le CEC, il semble tout indiquer que nos évaluations politicienne ne tiennent pas devant l’idéal moral politicien.
    Enfin, si, les votes blancs et/ou nuls sont comptés dans le même panier – ils ont donc une valeur (voir le site du ministère de l’intérieur).
    Si la proportion de nul/blancs dépassait un jour le ridicule pouillième de pourcentage (il faudrait un bon gros 40%) et ce dès le premier tour (ah bah c’est le jeux ma pauvre lucette, refuser la liste des prétendants au second tour, c’est refuser la démocratie. Je veux bien, vraiment hein, mais dans ce cas là, on ne cause plus de la même chose), et bien si une telle chose arrivait, alors on serait en droit de l’ouvrir pour dire “dégagez TOUS”. En attendant, une fois les règles du jeu fixés, les refuser en cours de route et bah “c’est pas du jeu”.
    Monsieur Le Gallou, en refusant de voter, vous refuser les lois de votre société (j’ose plus parler de nation maintenant) et mieux encore, vous refuser la démocratie. Alors au lieu de parler de voter ou non, attaquez vous donc à la question du bien commun et de sa capacité à s’articuler autour d’un système démocratique qui – me semble-t-il – prône le moindre mal (mais j’ai pas encore tout saisi sur cette question).
    Enfin, après relecture des commentaires, M. Alain21 est déçu que personne ne cause des votes blancs/nul: le taux de vote blancs des votant est dans ma région de 1,40. Le taux d’abstention est de 52,65. Sans mépris ni vulgarité, il faut vous faire un dessin?
    *complète de chez complète, tout rejeter, et ce n’est pas le cas en France.
    [A vos arguments, on peut en opposer d’autres :
    – l’abstention est un acte politique. Le vote blanc, bien que comptabilisé, n’est pas médiatisé.
    – le moindre mal n’existe plus quand les points non négociables ne sont plus acceptés par les représentants
    – 220 000 enfants tués par an sans qu’on puisse légalement s’y opposer (loi Neiertz), c’est significatif d’un régime totalitaire.

    MJ]

  17. Heureusement qu’on peut opposer des arguments dans un débat ouvert!
    -Le vote blanc n’est pas médiatisé parce que ridicule! Si les abstentionnistes votaient blanc, imaginez donc comment on en parlerait! Et si on n’en parlait pas, vous croyez que la conscience politique de nos zélites n’en serait pas alertée?
    -A propos du moindre mal, en quoi disparait-il quand on a en face de nous un petit salaud et un grand salaud? (c’est une vrai question)
    -L’avortement est significatif d’un régime totalitaire, certes, mais ce n’est pas en s’abstenant de voter qu’on sauve des bébés, car dans la logique du système, les gens élu sont représentatif de tout le monde, pas des votants.
    Et quoi! ne serait-ce pas “beau” de voir un taux de vote blanc/nul énorme? Qu’y verrait-on? Le taux des personnes intéressés par la chose publique mais refusant les choix proposés. Alors qu’aujourd’hui, voter blanc, c’est dire qu’on s’en fout. Est-ce vraiment le cas des abstentionnistes? Et d’ailleurs, on dit que le vote blanc n’est pas “comptabilisé” mais qu’en sait-on? (c’est une vraie question, pas de la rhétorique) Est-ce déjà arrivé que le vote blanc arrive en tête d’une élection?
    La question est-elle solvable? Ca ne m’apparait pas certain*…
    Enfin, pour clore, comme on annonce les résultats en fonction du nombre de votant et non d’inscrit, voter blanc permet de faire baisser les scores des gens élus, donc d’amoindrir leurs pouvoir.
    *la liste des arguments que vous pouvez opposez à ce que je vous propose est sans fin, tant et si bien qu’on ne peut clore la question, semble-t-il.

  18. Cher MJ,
    Le moindre mal existe toujours : entre fusiller 8 personnes et en fusiller 10, le moindre mal c’est huit. Même si cela reste ignoble.
    Ensuite, il faut voir les projets des candidats : impôts, éducation, transport, santé etc. et se baser là-dessus pour départager les candidats lorsqu’aucun ne défend la vie (parfois cependant l’UMP met des candidats pro-vie en position éligible).
    Ne pas voter, c’est voter pour le vainqueur. Maintenant, si les deux programmes sont identiques, on peut rester chez soi
    [Faux. Le moindre mal c’est améliorer une situation vers le bien, sans pour autant accéder au bien. Par exemple, c’est réduire l’avortement de 12 à 8 semaines. Avorter à 8 semaines c’est mal, mais c’est un moindre mal par rapport à l’existant.
    Choisir entre 2 maux pour collaborer à l’un des deux, ce n’est certainement pas un moindre mal. Entre la peste et le choléra il n’y a pas à choisir.
    Quant à la vie, elle n’est pas négociable. Sinon, comment croyez-vous vous faire entendre sur ce sujet fondamental, si vous la rangez au rayon des pertes au second tour ?
    MJ]

  19. Je crois sincèrement que l’abstention ne gêne pas plus “les candidats du système” que le vote nul.
    Ils préfèreront être élus par 80% des voix avec 80% d’abstention que 55% des voix et 35% d’abstention.
    Preuve en est du référendum sur le quinquennat…
    En revanche, d’accord avec JY Le Gallou. Je ne voterai ni Huchon (qui finance les pubs du planning familial), ni Pécresse (dont la tête de liste à Paris soutient mariage et adoption homosexuels). J’hésite juste à voter blanc/nul ou ne pas voter.

  20. Il y a des milliers de raisons de s’abstenir.
    Mais aller voter bulletin blanc, cela veut dire : J’ai fait l’effort de me déplacer pour vous dire que rien ne me convient.
    Sans parler du fait que les listes électorales ne sont pas à jour, et que les % de votants, peuvent être faux.
    Il y a quelques années, une élue a utilisé les listes électorales, pour envoyer un message officiel, elle a eu 4 000 retours à l’envoyeur, sur 23 000 inscrits..

  21. Cher MJ,
    Dans la définition que j’en ai, le moindre mal c’est d’empêcher l’amplification du mal qui existe déjà.
    Le combat contre l’avortement ne réussira qu’au bout d’une longue période difficile de pédagogie, ainsi que l’a montré l’exemple américain. Pour cela, il faudra notamment l’engagement de la conférence des évêques de France en ce sens, ce qui n’est pas pour tout de suite. Même le front national ne prévoit pas d’abolir l’avortement, mais de faire un référendum sur le sujet, qui dans l’état actuel serait perdu à 85 % des voix.
    L’avortement existe déjà de façon légale. Par contre, il faut se battre également sur les autres sujets. Malheureusement, la gestion d’un pays ne se limite pas à l’avortement.
    Entre perdre une main et en perdre deux, je préfère la première solution
    Y a-t-il des candidats antiavortement à des places éligibles sur les listes UMP en Île-de-France ?
    [Votre définition c’est le moindre pire : la collaboration avec le mal devant la peur d’un mal qui serait plus grand. Face aux nazis, vous auriez soutenus les communistes ou l’inverse ? Le moindre mal c’est améliorer la situation existante. A ce titre, les propositions du FN pour une politique en faveur de la vie sont déjà un moindre mal, même si on ne peut pas s’en satisfaire. La question du référendum est constitutionnelle : pour abroger une loi, i lfaut soit une majorité parlementaire, soit un référendum populaire. L’intérêt, c’est de remettre le sujet sur la place public, lequel, conjugué avec une politique d’aide aux femmes enceintes, pourrait permettre de faire basculer l’opinion petit à petit.
    Vous placez l’avortement, ou la famille, sur le même plan que la politique des transports, ou autre. C’est une grave erreur. L’un est un point non négociable, car il est au fondement de la vie sociale, l’autre est négociable selon les circonstances. Soyez certains que les problèmes de société ne seront pas traités si les fondements de la société sont niés. Si la famille n’est pas mise à la première place, la lutte contre l’échec scolaire ou la délinquance restera cautère sur jambe de bois.
    MJ]

  22. @ Vince
    “Si la proportion de nul/blancs dépassait un jour le ridicule pouillième de pourcentage (il faudrait un bon gros 40%) et ce dès le premier tour (…), et bien si une telle chose arrivait, alors on serait en droit de l’ouvrir pour dire “dégagez TOUS”.”
    Avec plus de 50 % de taux d’abstention on est DEJÀ largement en droit de l’ouvrir pour qu’ils se cassent.
    Croyez-vous qu’il aient des yeux et de oreilles ou qu’ils soient bornés ?
    On a fait la Révolution pour bcp moins que ça !…

  23. Je serai en Ile de F, je ferai exactement pareil que JY Le Gallou.
    C’est ce que j’avais fait au 2ème tour des présidentielles… et ne le regrette absolument pas !

  24. Cher Michel,
    Je ne vois pas de différence entre «le moindre pire» et « le moindre mal ». Dans les deux cas, on se retrouve dans le mal.
    Mais c’est un devoir de sauver ce qui peut l’être, et de ne pas faire la politique du pire, qui se retournera finalement contre nous. Qui plus est, les êtres humains se situeront toujours dans un espace marqué plus ou moins par le mal à cause du péché originel qui nous touche tous, et la politique ne sera jamais le domaine de la pureté.
    À la question : «Face aux nazis, vous auriez soutenus les communistes ou l’inverse ?» je pense que l’histoire a déjà répondu, nous avons collaboré avec le communisme. Sans cela, nous serions peut-être encore sous la botte nazie, mais de toute façon l’histoire est déjà écrite.
    La question du référendum est un moyen de ne pas effrayer l’électorat pro avortement. Car même en cas de majorité au Parlement, le front national ne propose pas de faire voter une loi contre l’avortement mais un référendum qui sera voué à l’échec.
    “L’intérêt, c’est de remettre le sujet sur la place public”, je vous suis tout à fait. Mais si on ne peut pas le faire avec le politique, ce qui est le cas depuis plus de 30 ans, il faut le faire autrement, et un jour on choisira les politiques sur le critère de l’avortement. Mais cela va être très très long.
    Pour avoir “une politique d’aide aux femmes enceintes, pourrait permettre de faire basculer l’opinion petit à petit», il faut déjà avoir le pouvoir et pour cela s’intéresser à tous les domaines de la société.
    Aujourd’hui, contrairement à ce que voudrait Present, le maximum que présentent les partis connus, c’est un référendum. Parce qu’on ne peut pas malheureusement faire plus. Quant à faire connaître le problème de l’avortement, pas besoin d’être un homme politique.
    Aujourd’hui, les préoccupations d’une immense majorité de Français ne concernent pas l’avortement, et il faut en tenir compte
    Je ne place pas “l’avortement, ou la famille, sur le même plan que la politique des transports, ou autre.”, je constate que tous les grands partis sont pour.
    Maintenant, est-ce que cela supprime les différences entre deux partis ? Pour vous, il faut s’abstenir. Pour moi, entre un parti pro avortement qui assurera la sécurité de mes enfants à l’école et en dehors, et un parti pro avortement qui ne le fera pas, j’irai voter pour le premier.
    Car la question cruciale de l’avortement ne supprime pas les domaines moins importants qui continuent cependant à exister. Je suis toujours responsable de mes enfants et de ce qui leur arrive.
    Et pour faire progresser la cause de la vie, je m’appuierai sur autre chose que le politique : au départ, c’est ce que la gauche a fait dans sa lutte contre la vie. La marche pour la vie est une excellente chose, créer des foyers pour femmes enceintes aussi, tout comme communiquer sur le sujet pour faire connaître le problème, pas à pas, car, dans ce domaine comme dans d’autres tout se joue sur l’information.
    Mais le chemin sera long, et demandera beaucoup d’habileté.
    [Le moindre pire c’est collaborer au mal. Comme la fin ne justifie pas les moyens et qu’il est immoral de faire le mal, quel qu’il soit, le chrétien n’a pas à choisir entre deux maux, fussent-ils “inégaux”.
    Le moindre mal, c’est améliorer la situation : en fait, c’est faire le bien par rapport à la situation existante.
    MJ]

  25. Non, un référendum proposant la suppression de l’avortement ne serait pas refusé à 85% des voix.
    Je tiens même le pari qu’après de bons débats dans lesquels la vérité éclaterait au grand jour (avortement = crime par exemple), la proposition serait… adoptée.
    En général lors des référendums, c’est le bon sens qui l’emporte…
    C’est comme pour la peine de mort. Les français y sont beaucoup plus favorables qu’on ne le croit.

  26. @Cosaque: ce qui est naturel de tirer comme conclusion de l’abstention, c’est “je m’en fous”. A contrario pour le vote blanc qui signifie :”vous ne me convenez pas, mais la chose publique ne m’indiffère pas”.
    Par contre, et pour tout pleins d’autres très bonnes raisons, on peut en effet légitimement demandé une suppression de classe politique actuel, mais celle de l’abstention me parait très petite.

  27. Vince
    Vous avez raison d’une certaine façon.
    Toute la difficulté réside dans L’INTERPRETATION que chacun veut tirer d’un vote, d’une abstention ou de n’importe quelle autre statistique.
    Votre conclusion à vous c’est “ils s’en fichent”.
    Mais si on va plus loin : pourquoi ? Et ça, ça PEUT remettre en cause bcp de choses… si nos hommes politiques avaient des oreilles.
    Déjà, à mon boulot les gens se disent, tout de même : comment en est-on arrivé là ?
    Enfin, les gens se posent des questions et osent en parler.
    Donc ce qui est sûr pour cette fois et qui est salutaire c’est que cette abstention record INTERPELLE bcp de monde. Et finalement ne laisse pas tout le monde indifférent.
    Et ça, c’est un très très bon début.
    A suivre.

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