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Jérôme Rivière, pro-famille

Jérôme Rivière dirige la campagne de Libertas (MPF-CPNT) pour les élections européennes. Tête de liste en Ile-de-France, il est interrogé dans Présent :

R "[I]l faut savoir dépasser les structures partisanes, qui, aujourd’hui, ne sont pas dotées de la taille critique leur permettant d’exercer le pouvoir. Comment voulez-vous que nos idées triomphent si nous passons plus de temps à nous interroger sur ce qui nous sépare – et ce ne sont bien souvent que des nuances – que sur ce qui nous unit ? Ce qui devrait tous nous unir, c’est quoi ? Une vision commune de l’identité française, la lutte contre la déliquescence de la famille, le respect de la souveraineté française. […]

Je regrette qu’on n’ait plus de politique familiale depuis très longtemps. Et je suis révolté, et c’est un euphémisme, par la conception que Mme Morano a de la famille. […] Si la France devait autoriser le mariage des homosexuels et l’adoption d’enfants par des couples dits homoparentaux, ce serait, plus qu’une erreur, la plus grande faute contre notre civilisation qu’elle aurait commise depuis plusieurs décennies. […]

Il faut introduire l’enseignement de la culture de vie dans l’Education nationale. Il faut aussi instaurer une politique nataliste volontariste, qui valorise l’image de la famille et assure aux mamans le soutien de la nation dès le premier enfant. […] Je fais partie des parlementaires qui ont demandé que la référence à nos racines chrétiennes soit clairement affirmée dans tous les documents qui régissent notre organisation au sein de l’Union européenne. Renoncer à le dire envoie à d’autres civilisations le signal que nous avons honte de ce que nous sommes, et que nous sommes donc ouverts à un prosélytisme forcené. C’est ce qui m’inquiète le plus dans la relation que nous avons avec le monde musulman."

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17 commentaires

  1. pourquoi un tel discours ,tout à fait appréciable, ne figure en aucun cas sur les tracts du MPF envoyés aux électeurs?
    on y évoque seulement “des valeurs” , sans les définir, on n’y parle ni de la Vie, ni de même de la question démographique pourtant capitale.
    c’est en effet ce discours là qui peut et doit rassembler pour sortir de la crise de sens qui conditionne toutes les autres fiancière, économique, sociale. Il est malheureusemnt bien tard dans cette campagne pour l’évoquer enfin.
    Il faudra que les partisans de la Vie réfléchissent à une autre stratégie pour l’avenir.
    La présente , partisane est en effet inadaptée et obsolète.

  2. Jérôme Rivière a raison : il faut arrêter de se disputer sur des points de détail basés sur une lecture maximaliste des programmes de chacun.
    Globalement le FN, le MPF, le MNR ou le Parti de la France sont d’accord et même sur des points où l’on cherche artificiellement à les opposer. Les positions de ces 4 partis sur l’avortement sont très proches et vont TOUS dans le bon sens. Vous trouverez toujours dans ces partis une personne s’étant contredite à un moment ou un autre sur ce sujet. Vous trouverez toujours un lecteur mécontent car untel ou untel n’a pas embrasser à 100% telle encyclique ou tel position de la DSE.
    Le principal, c’est de vouloir défendre la Vie et surtout arrêter l’hécatombe.
    A force de se disputer pour savoir il faut arrêter l’ennemi à droite ou à gauche, il passe au milieu et nous détruit !
    Tout le monde sait bien que ces discordes ne sont que querelles d’orgueil et vanité liées à des différents personnels !
    Ces divisions déservent notre cause…

  3. Assez d’accord, pour une fois, avec Edouard et Rivière ne dit rien que de très juste.
    Reste que l’alliance de fait doit donc s’ouvrir entre le MPF et le FN …et non entre le MPF et l’UMP…
    Simple logique.
    Du coup, pour moi, ce sera Front.

  4. @ Edouard
    Il ne s’agit pas d’être « proche » ou d’avoir telle ou telle position sur la DSE : il s’agit d’être OUI ou NON (c’est-à-dire INTÉGRALEMENT, ou encore SANS RÉSERVE) pour les points non négociables.
    L’ÊTRE, c’est agir intégralement dans ce sens et donc ne PAS agir contre À QUELQUE MOMENT QUE CE SOIT. On n’appelle pas ainsi à voter Sarkozy (qui est contre) pour contrer Royal (qui est aussi contre) : les deux sont également infréquentables.
    Or, l’expérience montre que jusqu’à présent, tous ces beaux messieurs qui se disputent le vote catholique et disons plus globalement le vote de droite ont une position à géométrie variable suivant la direction du vent qui apporte la gamelle…
    Arrêtons de simplifier le débat en faisant passer DEVANT des idées qui sont somme toute SECONDAIRES : oui, l’indépendance de la France, sa gloire, sa nation, etc. sont des valeurs que nous voulons tous mais NON, nous ne les aurons JAMAIS en transigeant sur les points non négociables…
    Le reste viendra naturellement…

  5. Rivière est bien gentil de parler de “divisions” au sein de notre camp mais je l’ai souvent entendu “taper” sur le FN… alors il n’a pas à donner de leçons sur le sujet.
    De toute façon, avec 3% que les sondages lui promettent, cela ne sert à rien de voter pour lui en Ile-de-France. En revanche Jean-Michel Dubois (FN) avec 5 ou 6% est la SEULE personnalité de la droite nationale en Ile-de-France à avoir une chance d’être élu… A CONDITION de se mibiliser en sa faveur et de ne pas sombrer soit dans l’abstention, soit dans d’autres listes “souverainistes” moins bien placées (dans tous les domaines d’ailleurs)
    Je sais que ce ne sont que des sondages, mais le “terrain” confime tout cela.
    Donc le 7 juin, électeurs d’Ile-de-France, vous savez ce qui vous reste à faire…

  6. A Edouard et Olivier M : j’ai bien peur que rêver d’alliance entre le FN et le MPF ne dépasse jamais le vœux pieu.
    J’y vois deux obstacles principaux.
    Le 1er, je ne vois pas,P2V et JMLP (ou son successeur) faire un ticket sur pied d’égalité. C’est de l’ordre du mythe parfait. Il y a déjà un certains nombre d’années que les 2 partis existent, jamais aucun des 2 leaders n’a jamais réussi – ni même souhaité – s’allier avec l’autre. Ça risque de perdurer. Il n’y aura plus qu’un parti quand l’autre aura disparu (un peu comme le MNR ou le CNI disparaissent, faute de leader authentique).
    Le 2nd, qui vient en 1er en ordre d’importance, est la stratégie politique, ainsi qu’on l’a déjà développé sur ce blog. Le Front n’envisage pas d’alliance avec le “système” : ce serait pour lui se renier. Il faut donc pour diriger obtenir la majorité absolue (ou tout au moins y tendre franchement).
    Le MPF lui accepte éventuellement des alliances avec les partis du “système” politique, UMP ou autre car cela fait parti de l’exercice normal de notre démocratie. Le tout étant pour un parti de peser dans les prises de décisions (quand on n’est pas le plus fort) voir d’être soit même aux “manettes”, ce qui est l’idéal.
    Cela dit, chacun des lecteurs de ce blog a ses propres convictions quand à la pertinence de l’une ou l’autre des stratégies : celle du FN qui est toujours dans l’opposition à défaut de pouvoir diriger tout seul et celle du MPF qui est parfois aux commandes mais pour cela accepte de s’allier avec d’autres partis…

  7. @PK
    Il n’est pas question de transiger sur les points non négociables. Là-dessus, je suis d’accord avec vous.
    Concernant le dilemme Sarkozy-Royal, il est peu plus compliqué que vous ne laissez croire et le débat qui a eu lieu parmi les catholiques, notamment sur Le Salon Beige, en 2007 le prouve. Les choses seraient trop simples si elles se limitaient à ce genre de jugement sans appel.
    Pour ma part, je pense que le principe du moindre mal pouvait s’appliquer dans la mesure où aucun bien ne pouvait sortir puisque un des deux devait obligatoirement être élu. Certes une tierce action était possible (blanc, nul ou abstention) mais sans possibilité d’empêcher un mal. Maintenant, on peut également penser que Sarkozy est pire que Royal mais c’est un autre débat et chacun a sur ce sujet sa liberté de penser.
    Par ailleurs, je pense qu’il y a plusieurs façon de restaurer une politique fidèle à la DSE : la manière forte c’est à dire gagner les élections avec 60% et changer les lois du jour au lendemain, la manière douce en changeant progressivement les lois en rééduquant progressivement les Français à la culture de vie car nous partons de loin… Je ne suis pas sûr que nous soyons en mesure de réaliser la première méthode.
    Et ce n’est pas avec la multiplication de formations politiques proches de nos idées et sûres chacune de leur légitimité exclusive que l’on mettra en oeuvre la deuxième méthode.
    Bien entendu, je pars du principe que l’action politique concrète est un devoir pour chaque catholique…

  8. @scat
    Je comprends votre réaction militante qui honore votre engagement.
    Néanmoins, elle illustre l’impasse dans laquelle nous nous trouvons car je suis sûr qu’un lecteur déposera un commentaire disant qu’il faut voter MPF-Libertas dimanche prochain…et avec la même force de conviction que vous !
    je crois qu’il faudra vraiment dépasser les querelles de personnes et oublier les noms d’oiseaux que chacun s’est lancé au visage.
    Il faudra un jour sortir de la cour de récréation “c’est pas moi qui ait commencé, c’est lui…”, si on veut qu’un jour la DSE puisse être respectée…

  9. à Edouard
    oui mais l’action “politique concrète” pour être efficace peut revêtir bien des formes selon les circonstances : pensez à ce jeune chinois entre autres exemple qui arrêta les tanks sur la place Tien-Am-men.

  10. @ Edouard,
    Je crois que vous faîtes fausse route. Je ne crois pas qu’il existe un moindre mal : c’est une mauvaise façon de voir un vrai problème…
    Le Christ n’est jamais tombé dans ce genre de piège : à chaque fois qu’on a tenté de le piéger sur une alternative qui n’était pas crédible, il a botté en touche magnifiquement… « Rendez à César… ».
    À partir de là, il faut regarder les choses lucidement : est-ce *réellement* un moindre mal ou bien le choix entre deux maux *réels* ?
    Pour Royal et le socialisme, personne (de sensée) ne peut en disconvenir… Pour Sarkozy, à l’aube de ces deux dernières années, non plus : et tous les signes étaient présent AVANT.
    Maintenant, élargissons le débat. Admettons qu’un candidat défendant nos valeurs soit élu. Avec la majorité qui va avec (rêvons, hein !).
    Il passe toutes les bonnes lois qui nous conviennent. Fort bien.
    4 (5 ou 3 ou 2) ans après, suivant les lois INÉVITABLES de l’alternance politique intrinsèque à la démocratie (consécutives à donner le pouvoir à la démagogie donc à ceux qui sont insatisfaits), un candidat totalement opposé à nos idées passe et change tout…
    Qu’avons-nous gagné ? Rien ou presque.
    D’autant plus qu’un candidat qui voudrait changer le système en le faisant retourner vers des valeurs saines se retrouverait inévitablement bloqués par les nervis du système… qui sont bien installés.
    Il serait alors obligé soit de composer avec le système – et donc d’adopter le système (ce qui est dans le programme de TOUS les candidats) – soit de mettre à bas le système en force (et à ma connaissance, personne dans les candidats ne le désirent ou le proposent).
    Il n’y a pas 36 solutions au problème…
    Il manque aujourd’hui un parti qui le courage d’avoir la volonté
    – de proposer un programme basé sur la DSE
    – d’aller au bout des conclusions que cela sous-tendent (c’est-à-dire pour parler franchement, casser le système révolutionnaire et retourner vers un système monarchique basé sur l’ordre naturel).
    Bref, aujourd’hui, quelque soit le candidat pour lequel vous voterez, il y a 99,99% de chance pour que cela aille dans le sens de la révolution donc du malin…

  11. @ Edouard
    Désolé, j’ai oublié une remarque :-)
    Je rebondis sur la dernière phrase : l’action politique concrète.
    C’est clairement un devoir pour les catholiques mais cela ne se traduit pas forcément par le fait de devoir voter, encore moins voter obligatoirement pour un candidat en liste…
    Et encore une fois, voter blanc, c’est VOTER et PARTICIPER même si le système le rejette. Un catholique aura pleinement fait son devoir en votant blanc si en son âme et conscience, les candidats ne risquent pas de respecter les conditions non négociables.
    L’action politique, c’est aussi et avant tout de participer à son niveau local. Quelque soit le type de participation… c’est avant tout participer à la vie de la cité et les moyens sont aussi variés que nombreux…

  12. A PK,
    Merci pour votre discours, qui a au moins la mérite de la cohérence.
    A Edouard,
    “Pour ma part, je pense que le principe du moindre mal pouvait s’appliquer dans la mesure où aucun bien ne pouvait sortir puisque un des deux devait obligatoirement être élu.”
    Le moindre mal quand il n’y a aucun bien à attendre…!!!??? On aimerait comprendre votre logique!
    “Certes une tierce action était possible (blanc, nul ou abstention) mais sans possibilité d’empêcher un mal.”
    Parce que c’est en votant qu’on empêche le mal? Ou, mieux, qu’on transforme le mal en bien???
    “Maintenant, on peut également penser que Sarkozy est pire que Royal mais c’est un autre débat et chacun a sur ce sujet sa liberté de penser.”
    Que vient faire la “liberté de penser” dans tout ça??? La Vérité n’a jamais rien gagné au relativisme…
    “Par ailleurs, je pense qu’il y a plusieurs façon de restaurer une politique fidèle à la DSE : la manière forte c’est à dire gagner les élections avec 60% et changer les lois du jour au lendemain”
    Cela ne s’est jamais produit!!! et cela ne se produira JAMAIS… par les urnes.
    “la manière douce en changeant progressivement les lois en rééduquant progressivement les Français à la culture de vie car nous partons de loin…”
    Encore faut-il avoir les bons instruments pour cela! Et ce n’est pas par la démocratie qu’on y arrivera.
    “Et ce n’est pas avec la multiplication de formations politiques proches de nos idées et sûres chacune de leur légitimité exclusive que l’on mettra en oeuvre la deuxième méthode.”
    Quand bien même il n’y eût qu’un seul parti, l’erreur absurde est de croire qu’on y arrivera par le suffrage universel et les assemblées “représentatives”.
    “Bien entendu, je pars du principe que l’action politique concrète est un devoir pour chaque catholique…”
    Absolument! Ce n’est pas une raison, pour autant, pour faire n’importe quoi, armé de sa sincérité et de sophismes du genre de la liberté de penser…
    Gare à l’activisme, qui fonce tête baissée, pressé d’en découdre, et qui utilise les armes de l’ennemi, sur son terrain…
    http://www.viveleroy.fr/article20.html
    http://www.viveleroy.fr/article17.html
    http://www.viveleroy.fr/article2.html

  13. Je préfère choisir la constance: même programme donc même vote depuis 20 ans: le FN.
    Tout le reste n’est que littérature…

  14. A Olivier,
    Le résultat de cette “constance” est un recul constant de la civilisation catholique au profit d’un accroissement constant de l’emprise libérale et révolutionnaire…

  15. A Lulo:
    “Le résultat de cette “constance” est un recul constant de la civilisation catholique au profit d’un accroissement constant de l’emprise libérale et révolutionnaire…”
    N’importe quoi!! Comme si la constante d’un vote était la CAUSE du recul de la civilisation chrétienne. Je ne vois pas bien le rapport!!
    Jusqu’à preuve du contraire, le but du vote national n’est pas d’accélérer la déchristianisation de la France mais au contraire de la freiner. Je trouve incroyable de proférer de telles énormités.

  16. A Scat,
    “N’importe quoi!! Comme si la constante d’un vote était la CAUSE du recul de la civilisation chrétienne. Je ne vois pas bien le rapport!!”
    Interrogez les faits, vous le verrez le rapport!!!
    La constance de la pratique du suffrage universel entraine nécessairement le maintien des institutions dans lequel il s’exerce. Et comme ces institutions sont anti-chrétiennes, même avec les meilleures intentions du monde, voter, c’est alimenter DE FAIT le Système.
    “Jusqu’à preuve du contraire, le but du vote national n’est pas d’accélérer la déchristianisation de la France mais au contraire de la freiner. Je trouve incroyable de proférer de telles énormités.”
    Nul ne met en cause votre sincérité ou votre bonne foi. Mais les FAITS son têtus! Le “vote national” est pratiqué par une bonne partie des catholiques depuis plus d’un siècle, sous différentes étiquettes. Avons-nous connu par ce moyen une amélioration, ou du moins un maintien, des valeurs chrétiennes dans la société française? De toute évidence… NON.
    Aussi, ce qui est incroyable, c’est que devant des faits aussi criants, des catholiques attendent encore béatement que la démocratie libérale, baptisée, leur tende les bras…
    “…non, la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique.”(Saint Pie X)
    En France, cette cité catholique N’A QU’UNE FORME VALABLE, précisément celle qui a été et qui est, la monarchie traditionnelle.

  17. Comment ose-t-il se revendiquer pro famille alors qu’il a été pendant 5 ans député du premier parti antifamille de France l’UMP?
    Assez d’hypocrisie et de mensonges!
    Une bonne fois pour toute voter MPF c’est voter UMP!

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