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Histoire du christianisme

Jésus est-il né un 25 décembre ?

Voici le mot de Patrick Banken, président d’Una Voce (lire ici le dernier numéro):

Capture d’écran 2018-01-05 à 14.29.17"En ce début de l’année de grâce MMXVIII, je vous adresse, au nom du Conseil d’administration d’Una Voce et de tous les fidèles bénévoles qui nous aident, nos sincères vœux de sainte année. Nous souhaitons qu’avec les nouvelles recrues qui ont bien voulu nous rejoindre ces derniers mois, nous puissions non seulement poursuivre notre œuvre mais l’amplifier, au service de Dieu, dans la vérité et la fidélité.

Le mouvement désacralisateur qui semble accompagner de façon irréversible notre monde moderne déchristianisé ne doit pas nous décourager. En ces temps troubles et menaçants, nous savons que l’Église de Pierre, dans sa grande tradition lumineuse, rédemptrice et éternelle, sera victorieuse. Merci à tous ceux qui, depuis des décennies, nous apportent leur soutien et continuent à nous faire confiance et à nous suivre.

N’oubliez pas de renouveler votre abonnement à notre revue et votre adhésion à l’association ! Comme vous l’imaginez, nous ne pouvons compter sur l’aide des pouvoirs publics, pourtant si généreux à l’égard de certaines associations ! Et notre action pour tenter de sauver un inestimable trésor de prières latines et de plain-chant et une langue si bien adaptée à la liturgie ne saurait nous faire ignorer que la désacralisation que nous évoquions s’accompagne d’une diabolique culture de mort qui étend un peu plus chaque jour ses ravages.

Puisque c’est la famille qui est attaquée, tournons nos regards vers celle qui est le modèle insurpassable, la Sainte Famille. Imitons-la. Que la vie de notre propre famille ressemble toujours plus à celle de Nazareth, dans la confiance en Dieu et l’abandon à la volonté divine, dans son caractère sacré et inviolable."

Extrait d'un article sur Noël du numéro de décembre :

"[…] La critique actuelle ayant beaucoup bousculé non seulement la véritable date de la naissance du Christ mais même celle de son année (puisque nous ne serions pas en 2017 depuis la naissance de Celui-ci, mais quatre, voire sept ou huit ans plus tôt), il est bon de faire un peu le point sur cette question. Noël n’est-il seulement qu’un beau symbole, celui du soleil renaissant, mais sans aucune valeur historique ? Nous partirons d’un très bon livre, édité en 1988, faisant un peu le point sur cette question (Sur les dates de naissance et de mort de Jésus, par Hugues de Nanteuil, Téqui, 1988), et qui semble irréfutable, malgré le très grand nombre actuel d’avis contraires. Un avis mitigé est celui de Françoise Girard dans l’article de 2007 « Pourquoi fête-t-on Noël le 25 décembre ? ». Elle y écrit : « Certes, on ne possède pas l’acte de naissance de Jésus, mais on voit qu’une vraie convergence d’indices, tirés du Judaïsme et de la Tradition chrétienne, rend convenable la date du 25 décembre, et donne à cette fête sa juste place, en légitime relation avec le mystère pascal ». On peut même aller plus loin : citons intégralement la quatrième de couverture du livre de Nanteuil :

« Jusqu’à la Renaissance, tous les chrétiens admettaient que l’ère chrétienne, instaurée en 532 par le moine Denys le Petit, remontait à huit jours près à la naissance du Christ. En fait, la chronologie qu’il a établie, en identi ant l’an 1 de l’ère chrétienne à l’année 754 de la fondation de Rome, est toujours valable. Précisons que d’après lui, la nativité de Notre-Seigneur aurait eu lieu le 25 décembre -1 » (car il n’y a pas d’année « 0 »).

Tous les chrétiens admettaient cette identité jusqu’à l’époque où des érudits, refusant la Tradition et cherchant à restaurer la « vérité », ont nié que le Christ fût né à cette date. Ils se sont appuyés, pour cela, sur des historiens de l’Antiquité. Beaucoup, notamment, se sont référés à Flavius Josèphe, qui, dans une de ses œuvres, fait mourir Hérode en -4, et ils en ont conclu que le Christ était né au moins avant -4. Or, ceci se base sur une interprétation du texte de Josèphe qui est très discutable, car dans une autre de ses œuvres, il fait mourir Hérode en +5 ou +8. C’est donc, pratiquement, à partir des érudits de la Renaissance, que l’habitude a été prise de considérer que le Christ était né au moins en -4. Actuellement, certains disent même -7 ou -8. Or, ceci est loin d’être évident, comme nous allons le voir dans cette étude. Et l’auteur élabore une longue argumentation fondée sur les Pères de l’Église et les historiens ecclésiastiques ainsi que d’autres encore, compilés par l’abbé Migne au xixe s. en 300 gros volumes :

  • Les Pères de l’Église : « Eusèbe de Césarée ( fin iiie s., début ive) dit dans ses chroniques que le Christ est né en l’an 4 de la 194e olympiade… »
  • « Saint Jérôme ( fin iv début v ), qui est surtout connu pour sa traduction de la Bible, a fait, lui aussi, une chronologie calquée sur celle d’Eusèbe, en reprenant ses données, en en recopiant beaucoup, en en ajoutant d’autres, et en corrigeant quelques unes » (il ne recopie donc pas textuellement, comme cela se fait souvent en histoire). « Le Christ naît l’an 32e d’Hérode ou 42e d’Auguste ».
  • « Tertullien dit que la nativité de Notre-Seigneur eut lieu l’an 41 d’Auguste, et c’est peut-être une approximation ».
  • Les historiens antiques : « Jean Malalas (début vie) dit que le 4e mois de l’an 42 d’Auguste, le 8 des calendes de janvier (= 25 décembre), Notre-Seigneur Jésus-Christ naît à Bethléem ».
  • « Orose, prêtre espagnol du début du v dit que le Christ naît l’an -1 en décembre ». « Cassiodore, écrivain latin chrétien ( n ve- vie s.) fait naître Jésus-Christ à Bethléem l’an 41 du règne d’Auguste ».
  • « Sulpice Sévère ( fin ive-début ve s.), écrivain chrétien d’expression latine, dit que le Christ est né l’an 33 d’Hérode, le 8 des calendes de janvier ».
  • « Saint Épiphane, évêque de Chypre au ive s., dit que le Christ est né l’an 45 de Julien, la 4e année de la 194e olympiade ».

Ainsi, malgré des « bavures » (dont il rend compte, p. 32 : l’an 41 ou 42 d’Auguste ?), et à l’aide de tableaux récapitulatifs (p. 36-37), Nanteuil en conclut que « le vrai Noël a eu lieu le 25 décembre -1, et la Passion en mars de l’an 33 de notre ère ». Dont acte. Où le symbole n’empêche pas la vérité historique. Ainsi, si Noël est le 25 décembre, l’Annonciation, le 25 mars, qu’une tradition affirme être également la date du Vendredi Saint. De ce fait, Notre-Seigneur serait resté sur terre trente-trois ans exactement. […]"

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18 commentaires

  1. Au sujet de la date du 25 décembre, lire aussi: https://www.reponses-catholiques.fr/noel-le-25-decembre/

  2. BOnjour,
    Selon les révélations de Maria VALTORTA Jésus est né à Bethléem de Judée pour la fête des lumières (Hanoukka). Cette fête de la Dédicace du Temple, que Maria Valtorta appelle les Encénies, débute le 25 Kisleu. Si l’on fait la correspondance entre le calendrier soli-lunaire juif et notre calendrier solaire, le mois de kisleu correspond, au plus près, au mois de décembre. Il semble donc simple et plausible que l’on ait traduit 25 kisleu par 25 décembre.
    Cependant la date exacte a été avancée par Jean Aulagnier qui a mis en correspondance les indices mentionnés dans l’Oeuvre de Maria Valtorta et les pratiques religieuses de l’époque. Compte-tenu de tout cela la Nativité a eu lieu dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 décembre de l’an -5.
    voir http://www.maria-valtorta.org/FAQ/Naissance.htm

  3. Merci. Notre monde largement inculte a vraiment besoin de ce genre d’argumentaire apologétique.

  4. Oui, Jésus est né le 25 décembre.
    Voir le calendrier de la présence du grand’Pretre dans le saint des saints du Temple de Jérusalem.
    Le calendrier de cette année-là a été retrouvé dans les documents de Qumran, il y a déjà quelques années.

  5. Merci à vous Montalte pour ce lien.
    Je viens également de lire les visions d’Anne Catherine Emerick chez Tequi et elle y dit que Marie avait eu très froid quand elle et Joseph se sont rendus à Bethléem.
    Cela voudrait dire que, sur les deux dates possibles évoquées par le site réponses catholiques, il faut privilégier celle qui est en hiver.(c’est juste un petit indice supplémentaire)

  6. Il fairait trop froid un 25 décembre à Betléhem pour que les animaux et leurs bergers passent les nits dans les champs. Dans cette région de Judée on les rentre en fin d’automne.
    Par ailleurs Jésus est né dans une crèche, en hébreu une Soukka.
    Il serait donc né le premier jour de la fête de Soukkot et circoncis le huitième jour. Cette fête qui rappelle l’humilité correspond bien au “Messie Fils de Joseph” que Jésus a incarné tout au long de sa vie, comme l’annonçaient les prophéties.

  7. Grand merci…mais adhésion impossible!!
    voir mon petit livre:Ce Jour où le Christ est né
    Edit. St Jude.Cabestany.fr.nov.2016
    Henriette

  8. Xavier : les écrits de Maria valtorta ne peuvent être une preuve de quoi que ce soit. Satan a assisté à toute la vie de Jesus sur la terre et il en connaît tous les détails,; il peut très bien (aussi) raconté les événements et les lieux de l’époque de Jésus.
    Le but de la bible n’est pas le “récit d’une ou des vies ” mais un message de Dieu à ses enfants.
    Tout le message est contenu dans les évangiles : il faut prendre garde à tout ce qui pourrait nous détourner de l’essentiel.
    Bonne et sainte année à tous !

  9. Peu importe la date, Jésus doit naître chaque jour dans le cœur et l’esprit de chaque chrétien.

  10. Ces controverses, qui malheureusement sont reprises et exposées par de nombreux ecclésiastiques, ne sont que des scandales au sens propre. Elles visent a instiller le doute sur la vérité de l’incarnation de NSJC.

  11. La date précise de la naissance de Jésus n’a pas d’importance, l’essentiel c’est l’incarnation du Verbe divin, qu’il soit né un 25 décembre ou un 8 septembre, peu importe. Et pas forcément à minuit sonnant. Par ailleurs les fêtes liturgiques ne sont pas des anniversaires mais des commémorations, donc peu importe si l’on fête la nativité le “bon” jour.
    Vouloir prouver à tout prix que Jésus est né un 25 décembre me semble vain, le calendrier liturgique n’est pas un registre d’état civil. Dans le sens inverse les Témoins de Jéhovah refusent de fêter Noël sous prétexte qu’on ne connaît pas la date.
    Le fait que différents historiens et pères de l’Eglise répètent la même chose ne prouve rien, ces “témoignages” étant très postérieurs. Il faut attendre 336 pour voir la première allusion au 25 décembre. Si la date de naissance le 25 décembre était si assurée et évidente, pourquoi les chrétiens ont-ils d’abord fêté la nativité le 6 janvier (comme le font encore les Arméniens) ou à d’autres dates ? La date du 25 décembre a été choisie pour christianiser l’antique fête païenne du Natalis dies solis invicti, le Christ étant le “soleil levant” comme dit Zacharie dans son cantique.
    “Le calendrier civil du recueil philocalien note au 25 décembre le Natalis invicti, la naissance du soleil, et cette naissance coïncide justement avec le solstice d’hiver. A l’époque où, grâce aux mystères de Mithra, le culte de l’astre du jour avait pris un tel développement que, au dire de saint Léon, même les fidèles qui fréquentaient la basilique Vaticane, se permettaient d’y pratiquer le rite superstitieux de saluer d’abord, de l’atrium de l’Apôtre, le disque solaire, il n’est pas improbable que le siège apostolique, en anticipant au 25 décembre la naissance du Christ, ait voulu opposer au Sol invictus, Mithra, le vrai Soleil de justice, cherchant ainsi à détourner les fidèles du péril idolâtre des fêtes païennes. Dans une autre occasion, tout à fait semblable, c’est-à-dire pour la fête des Robigalia le 25 avril, Rome adopta une identique mesure de prudence, et, au cortège païen du pont Milvius, elle substitua la procession chrétienne qui parcourait le même trajet.” Bx cardinal Schuster
    Certains ont voulu justifier a posteriori le choix de cette date en disant que c’était la vraie date de naissance, mais ça reste douteux. Il y a une chance sur 365 que Jésus soit né un 25 décembre.

  12. Je rejoins Henri Orquera:
    Selon Luc, les bergers étaient dans les champs, et les agneaux nés depuis peu. Je ne suis pas éleveur ni berger, mais cela me parait incompatible avec la fin de décembre, pour une région dont l’altitude tourne autour de 1000m.
    L’empereur romain ayant ordonné ce recensement et les responsables qui l’ont organisé, ne pouvaient pas ignorer les difficultés de déplacement des populations en période hivernale. La date la plus cohérente serait plutôt le début du printemps, ou début mai (mois ‘de Marie’).
    La convention adoptée pour le 25 décembre apparait historiquement ouvertement arbitraire et n’influe en rien sur la réalité de l’incarnation.

  13. Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ est bien né un 25 décembre!
    LA DATE DU 25 DÉCEMBRE
    En 1995, le savant israélien Shemaryahu Talmon a publié une étude sur le calendrier liturgique découvert dans la grotte 4 de Qumrân (4 Q32l). Il y trouva incontestablement les dates du service au Temple, que les prêtres assuraient, à tour de rôle, encore au temps de la naissance de Jean-Baptiste et de Jésus. Selon ce document, copié sur parchemin entre les années 50 et 25 av. J.- C., donc contemporain d’Élisabeth et de Zacharie, la famille des Abiyya à laquelle ils appartenaient (Luc 1,5 ; cf. 1 Ch 24,l0) voyait son tour revenir deux fois l’an, du 8 au 14 du troisième mois du calendrier essénien, et du 24 au 30 du huitième mois.1
    Cette seconde période tombe vers la fin de notre mois de septembre, confirmant le bien-fondé
    d’une tradition byzantine immémoriale qui fête la “Conception de Jean” le 23 septembre.
    Or, écrit saint Luc, c’est “le sixième mois” de la conception de Jean que “l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David; et le nom de la vierge était Marie.” (Lc 1,26-27).
    À compter du 23 septembre, “le sixième mois” tombe très exactement le 25 mars, en la fête de l’Annonciation. Dès lors, Jésus est bien né le 25 décembre, neuf mois plus tard. Noël n’est pas “la consécration religieuse et cultuelle d’un événement cosmique, le solstice d’hiver qui marque la régression de la nuit”2 . Non! Le 25 décembre est l’anniversaire de la naissance du Christ, tout simplement…
    Il n’en reste pas moins vrai que “le 25 décembre était dans le monde païen la fête du Natalis Solis invicti, la fête du soleil renaissant, toujours vainqueur des ténèbres”2. Mais loin d’être une invention de l’Église romaine, la rencontre est l’oeuvre de Dieu qui créa le soleil et la lune, “pour séparer le jour et la nuit et servir de signes, tant pour les fêtes que pour les jours et les années” (Gn l,l4). C’est Lui qui a voulu, quand les temps furent accomplis, cette coïncidence du Natalis Solis invicti et du Christus natus in Bethleem, pour nous enseigner que le Christ est “le soleil de justice” (Ml 3,20), “l’Astre d’en haut” (Lc 1,78), “la lumière du monde” (Jn 8, 12) que les ténèbres n’ont pu “étouffer” (Jn 1,5), et “qui éclaire tout homme” (Jn 1,9). Saint Matthieu et saint Luc font bien entendre que la naissance eut lieu pendant la nuit; les mages ont vu son étoile (Mt 2,2), et les bergers ont été avertis par “l’Ange du Seigneur” alors qu’ils “gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit” (Lc 2,8). Cela aussi avait été suggéré, moins de cinquante ans auparavant : “Tandis qu’un silence paisible enveloppait toutes choses et que la nuit parvenait au milieu de sa course rapide, du haut des cieux, ta Parole toute puissante s’élança du trône royal.” (Sg 1 8, 14-15, sens accommodatice)
    Bible, archéologie, histoire; Sous le signe de la Résurrection, par l’Abbé Georges de Nantes et le Frère Bruno Bonnet-Eymard, 2001, ©La Contre-Réforme Catholique, Maison Saint-Joseph, 10260 Saint-Parres-lès-Vaudes,
    France, page 163
    1 Shemaryahu Tatmon and Israel Knohl, A calendrical scroll from a Qumran cave : Mismorot Ba, 4Q 321, dans
    Pomegranates and Golden Balls, Eisenbrauns 1995, p.292.
    2 Catholicisme, IX (1982), 1310.

  14. BOnjour Gipsy,
    En fait peut importe la date, ce n’est pas le plus important dans le message du christ. J’apportai juste une info d’après une mystique : Maria VALTORTA, comme d’autres ont parlés d’Anne Catherine EMMERICH.
    Petite question : Avez-vous lu les écrits de Maria VALTORTA ? Il ne semble pas vu que vous pensez que c’est l’oeuvre de Satan… Sinon, le diable serait un fervent disciple de Jésus, vu comme les écrits de Maria VALTORTA vont complètement dans le sens des évangiles et peuvent apporter (à ceux qui le lisent évidemment) un contexte et une meilleure compréhension des évangiles.
    Juste une chose : avant de critiquer, lisez…
    Xavier

  15. Bonjour,
    GIPSY : avez-vous lu MARIA VALTORTA avant d’emmener SATAN dans tout cela ???
    SATAN serait-il un disciple de Jésus pour aller dans le sens des évangiles et éclairer les évangiles et diffuser les mêmes messages ?
    Juste une chose : avant de critiquer, Lisez…

  16. Je me permets de vous donner le lien d’un article de mon blog (qui reprend du reste mais d’une autre source) pour conforter le commentaire d’un autre Philippe.
    http://politis-philippe.blogspot.fr/2017/12/21-decembre-2017-nouvelles-de-la.html

  17. Réponse à Henri ORQUEDA qui écrit: « Il fairait trop froid un 25 décembre à Betléhem pour que les animaux et leurs bergers passent les nits dans les champs »
    Vous n’êtes jamais allé là-bas, apparemment. Les champs ne sont pas des plaines toutes plates, il y a des grottes qui permettent de mettre le bétail à l’abri si besoin est. L’une d’elle est d’ailleurs devenue une chapelle.
    Réponse à Progesseur Tournesol qui joue le savant et se montre inculte:
    La réalité est que les catholiques avaient fixé la date de Noël au 25 décembre bien avant que l’empereur Aurélien n’ait instauré le culte du dieu solaire romain et avant qu’il n’ait choisi le 25 décembre comme le jour où serait célébré le festival de Dies Natalis Solis Invicti. En 221 après Jésus-Christ, l’historien chrétien Sixte Jules l’Africain (Sextus Julius Africanus) nous informe, dans son compte-rendu de l’histoire du monde en cinq volumes (Chronographiai) que les catholiques célébraient déjà l’Annonciation le 25 mars. En d’autres mots, les catholiques considéraient déjà en l’an de grâce 221, que Jésus-Christ avait été incarné dans le ventre de la Bienheureuse Vierge Marie un 25 mars (jour traditionnel de sa conception), soit neuf mois avant le 25 décembre. Par conséquent, nous savons que les catholiques considéraient que le 25 décembre était la date de l’anniversaire de la naissance de Jésus-Christ au moins 53 ans avant que l’empereur Aurélien n’ait créé le culte officiel du Soleil Invaincu et n’ait placé la célébration de sa naissance au 25 décembre.
    D’autres éléments sur:
    http://saintespritdeverite.e-monsite.com/pages/protestantisme/noel-le-25-decembre.html#tlHhX5Pwu2GiFDMm.99
    http://alleluja.chez.com/mystere19.html
    Et la conclusion:
    Jésus est bien né le 25 décembre en l’An I de l’Ère, et il est même permis de préciser que ce 25 décembre était un dimanche. Telle est l’année établie par Denys Minor, canoniste et computiste originaire de la Scythie Mineure (Roumanie, 6e s.) Venu à Rome vers 500, ce moine y travailla pour plusieurs papes, notamment pour le Pape Jean Ier (523-526), à la demande duquel il se pencha sur la chronologie de Pâques. C’est à cette occasion que Denys présenta l’an 754 de la Fondation de Rome comme étant l’An I de l’Incarnation, (en mars) et de la Nativité (en décembre) de Jésus-Christ. Sur quelles données disponibles à son époque, Tradition orale ou écrite, s’est-il basé pour établir son calcul, voilà qui demeure un mystère jusqu’à ce jour, mais le résultat de son calcul s’accorde avec les données lucaniennes (St Luc) et se voit entériné par l’analyse approfondie de ces fragiles fragments des Manuscrits de la Mer Morte.

  18. J’ajoute que je suis toujours ébahi par le fait que nombreux sont les chrétiens qui semblent ne pas prendre Jésus pour ce qu’il est vraiment, et qui inversent en mettant les choses à l’échelle humaine… au lieu de penser à l’échelle divine.
    Le créateur, me semble-t-il, peut bien avoir combiné la création pour annoncer sa venue, et institué un solstice pour être le moment de sa naissance. Etc. C’est lui la référence, pas la créature. La création lui est soumise, pas l’inverse.

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