Lu dans Valeurs actuelles :
"Malgré les fortes divergences qui opposent le clergé au gouvernement socialiste, José Luis Zapatero se montre soucieux de ménager l’électorat catholique. Il a tenu à assurer le pape de sa très grande disponibilité à l’occasion de déplacement pour les JMJ. Proche de Benoît XVI, le cardinal Antonio Rouco Varela a été l’un des artisans de cette“détente”. Archevêque de Madrid et président de la Conférence des évêques d’Espagne, il a multiplié les rencontres et les opérations d’influence auprès des dirigeants et de la classe politique espagnole. Figure de proue de l’Église, Mgr Varela a souligné que les autorités civiles avaient qualifié les JMJ « d’événement d’intérêt public exceptionnel ». Il n’a eu de cesse de répéter que ces rencontres concernaient « toute la société espagnole » et pas seulement les chrétiens.
Les autorités locales semblent l’avoir compris. Elles ont mis à la disposition des jeunes participants, venus du monde entier – un million de personnes sont attendues à Madrid – , de nombreuses structures publiques et des logements. L’ensemble des participants sera accueilli dans 5000 lieux différents (écoles, paroisses, familles). De son côté, l’Église a mobilisé de nombreux fidèles via ses réseaux paroissiaux, ses établissements scolaires et par le biais de ses nombreuses oeuvres et associations. […] Le financement de ces JMJ 2011 sera assuré surtout à partir de dons de particuliers et grâce au soutien d’entreprises partenaires. […]
[Toutefois] on parle d’ailleurs assez peu des JMJ dans les médias nationaux, y compris dans les journaux conservateurs."
VA consacre deux autres articles aux JMJ, l'un sur le message du Pape, l'autre sur l'Opus Dei.