Ce matin, dans Le Monde : une interview par Henri Tincq du président de la Conférence des évêques d’Allemagne ("le dogmatisme n’est pas le bon chemin pour résoudre la situation"; "si on lui manifeste de la défiance", Benoît XVI "peut se raidir"); un article d’Henri Tincq sur la grave crise de l’Eglise d’Allemagne, y compris en Bavière, malade de sa richesse qui s’évapore et de ses "contestataires"; et un portrait par Henri Tincq d’un pasteur protestant qui n’a pas aimé Dominus Iesus (l’article est pompeusement titré "Les protestants allemands attendent de pied ferme l’ex-cardinal Ratzinger" !)
Dans Le Figaro, un article général et superficiel sur les enjeux des JMJ pour Benoît XVI; un article (qu’on devine écrit avant les JMJ) sur Benoît XVI et la Bavière; l’inévitable article sur les relations avec protestants, musulmans, juifs, contestataires au "pays de Luther"; et un dernier sur Juventutem, dont la journaliste remarque le rayonnement sur d’autres participants aux JMJ :
(…) (L)e rite semble attirer d’autres pèlerins. Hier après-midi, Sankt Antonius [la paroisse qui accueille Juventutem] faisait salle comble et de nombreux participants devaient suivre la cérémonie debout ou assis par terre. (…)
Dans La Croix, enfin, une description du palais des expositions de Cologne transformé en "hall de la Réconciliation" : des dizaines de prêtres se relaient tout la journée et la soirée pour confesser les pèlerins en 40 langues !