Jean-François Copé a refusé, à l’issue du conseil des ministres, de commenter la demande de Johnny Hallyday (de père belge et de mère française), qui souhaite acquérir la nationalité belge, "parce que tout cela a besoin d’être confirmé par le principal intéressé"(l’information provient du ministère belge des Affaires étrangères), mais il a reconnu que sa "préocupation est de veiller à ce que notre pays conserve et renforce son attractivité fiscale". C’est pas gagné…
Selon Copé, la réforme fiscale, adoptée à l’automne "a pour principal objectif de faire en sorte que le système fiscal français soit aligné sur les standards internationaux, notamment avec l’introduction d’un bouclier fiscal qui plafonne les montants des impôts qu’on paie par rapport à son revenu". "Cela me paraît être un argument de nature à inciter ceux qui auraient pu, en d’autres temps, vouloir partir pour des raisons fiscales, à rester et peut-être, espérons le, à ceux qui sont partis de revenir". Mais ceux qui paient l’ISF ne s’y trompent pas : c’est une politique de gribouille !