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Culture de mort : Avortement

Jordan Bardella réécrit les principes non négociables

Jordan Bardella réécrit les principes non négociables

Dans un célèbre discours du 30 mars 2006, Benoît XVI évoquait les désormais fameux principes non négociables :

“En ce qui concerne l’Église catholique, l’objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd’hui de manière claire:

  • la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu’à sa mort naturelle;
  • la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille – comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage – et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d’union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
  • la protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants.

Ces principes ne sont pas des vérités de foi, même si ils reçoivent un éclairage et une confirmation supplémentaire de la foi; ils sont inscrits dans la nature humaine elle-même et ils sont donc communs à toute l’humanité”.

Dans son livre Ce que je cherche, Jordan Bardella réalise une inversion diabolique du premier principe non négociable, puisqu’il fait du droit à l’avortement un “principe non négociable” :

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16 commentaires

  1. Je ne pas surpris de la position de Jordan Bardela au sujet de l’avortement.
    Lui, comme Marine Le Pen, ne peuvent exister dans l’Arc Républicain, que s’ils se soumettent toujours plus au politiquement correct défini, définitivement, par la gauche.
    La question essentielle de la famille, de la vie et de la démographie, qui est la clé de tous nos problèmes, n’est même pas envisagée au RN, ni d’ailleurs dans aucun parti de “droite”.
    Les catholiques que nous sommes n’ont aucun représentant politique digne de ce nom.
    Je l’ai déjà dit et je le répète : il n’y a rien à attendre du régime actuel.
    Tous les hommes politiques et toutes les femmes aussi ne sont intéressés que par le pouvoir mais aucunement par le Bien Commun.
    Le salut de la France ne viendra pas de ces partis. Il n’y a rien à attendre d’eux.

  2. Monsieur Bardella est un produit type de la serre républicaine, comme on en a vu plein depuis 60 ans. Une belle tomate à la peau fine, à l’aspect lisse comme il faut, présentée à l’étalage pour être choisie par le client. Une fois dans l’assiette, c’est fadasse et l’on regrette les tomates du jardin de Pépé…
    Je plains surtout les fans, promis aux cruelles déceptions. Le RN est un parti comme les autres, c’est tout.

  3. Je précise à mon précédent commentaire que, s’agissant des débats actuels : retraite, réindustrialisation de la France en particulier, la solution réside dans l’accueil des enfants qui sont notre avenir.
    Concernant la retraite, il n’y a pas 36 solutions. Selon le régime actuel de la répartition, il faut un nombre suffisant de cotisants actifs pour payer les retraites de nos anciens. Or ces cotisants sont dans le ventre de leur mère. Avec l’augmentation du nombre des avortements, la baisse de la natalité et l’idéologie qui ne veut plus “faire” d’enfant, il faudra chercher ailleurs ceux qui financeront nos vieux jours : migrants ou fond de pensions américains. En ce cas, adieu la souveraineté !
    Pour la réindustrialisation du pays, c’est la même chose. À quoi bon construire (ou reconstruire) des usines, s’inquiéter de nos matières premières ou de notre énergie, si la France est transformée en EHAPD. Les vieux se fichent bien de ces problèmes : ils consomment peu, un rien les habille. Ils ne demandent qu’à terminer leur vie dans la tranquillité palliative. Mais l’euthanasie les menace. La France deviendra un vaste cimetière que personne ne viendra plus fleurir le jour de la Toussaint.
    Je ne crois pas que ces enjeux vitaux, qui dépassent la politique, soient entrevus dans les états-majors des partis. On s’y glorifie d’appâter des milliers d’adhérents, d’être le premier parti d’opposition (d’opposition à quoi !), d’avoir la SOLUTION “miracle”. Mais pour cela, il faudrait croire un peu en Dieu. La laïcité est en embuscade pour ramener les brebis du Bon Dieu dans la bergerie de Panurge.
    Tout ce “beau” monde adore le Veau d’Or en esclaves du consumérisme.

  4. un piège de plus tendu par Macron, que Larcher avait su et assumé d’éviter, ce qui dans le contexte, n’était pas évident, il faut lui reconnaître ; un jeune, plein d’ambition, n’avait pas ces réticences, et est tombé dans la trappe…

    • Oui, il a fallu qu’il surenchérisse sur Larcher pour que personne ne puisse douter de son choix pour l’IVG. Au Sénat, Retailleau et Ravier ont voté contre la constitutionnalisation de l’IVG. Il y a quelques sénateurs et députés LR+RN qui s’y opposent aussi. A remarquer que Trump est anti-IVG alors que sa femme est pour. La confusion est à son comble. Dieu reconnaitra les siens.

  5. La porosité avec les frères trois point est elle plus qu’une simple porosité idéologique?
    Les membres “introduits” des cercles parisiens en savent certainement quelque chose…

    Les mêmes causes produisent les mêmes effets. En caricaturant à peine, le programme actuel du RN est une version soft du programme du PS de Jospin en 1992. Il ne faudra pas pleurer ensuite si l’on obtient les mêmes résultats.

  6. En voilà un qui se sent pousser les crocs depuis le réquisitoire du procureur demandant l’inéligibilité de M. Le Pen à la présidentielle. Les loups vont sortir du bois.

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