Le désormais ex-journaliste de Marianne le reconnait et se justifie dans le Figaro :
"(…) Et bien j'avoue. François Fillon n'a pas besoin de «plumes» pour muscler ses discours mais il est vrai que j'ai participé avec d'autres à l'élaboration de textes. Comme certains confrères, et c'est bien leurs droits, le font régulièrement avec des politiques. Et pour aggraver mon cas, je dois dire que je suis fier de cette participation (…)
François Fillon savait – et sait toujours – ce que je pense du mariage pour tous, des familles homosexuelles, du suicide médicalement assisté et de bien d'autres sujets de société. Autant le dire: mon opinion n'a pas changé sur ces questions et je continue et continuerai à la donner. Pour autant, j'ai suffisamment écrit contre l'assignation à résidence pour redire, aujourd'hui, que mes idées ne sont pas inféodées à une allégeance partisane et ne ressentent pas le besoin d'être adoubées par l'air du temps.
En revanche, ce qui a changé et ce qui devrait tous nous bouleverser est ce qui s'est passé un certain 7 janvier 2015. Ce jour-là, le pays tout entier découvrait les effets d'une radicalisation qui allait être le défi majeur de ces vingt prochaines années. François Fillon a été le premier, et pendant bien longtemps le seul, à dire «non» aux accommodements déraisonnables, à dire «non» au totalitarisme islamique contre la ligue des «déni oui-oui» qui ne voulait pas comprendre que nous étions entrés en guerre contre un adversaire qui avait juré notre anéantissement.
Et voilà que les ravis qui psalmodient la fin du clivage gauche-droite au son des fifres et tambourins s'indignent que je puisse trahir un camp qui, selon eux, n'a plus de raison d'être (…)"
Non ! Ce n'est pas le même Joseph Mace-Scaron qui traitait le mouvement "Sens Commun" d'homophobe ! pic.twitter.com/XT38BLcCP3
— Patrick Péhèle (@vieilleeurope) 18 avril 2017
Entre, d'un côté, les circonscriptions promises à l'UDI, les annonces concernant NKM, la photo aux côtés d'Alain Juppé et, d'autre part, l'éventualité d'une participation de Sens Commun au gouvernement et les tirades identitaires, pas sûr que la majorité parlementaire que François Fillon est persuadé d'obtenir lui permette de faire voter ses réformes… En tous cas, l'électeur de droite s'y perd de plus en plus !
jo
Que du blabla ! Fillon montre que le pacte républicain est appliqué avant même l’élection. Il nous refait le coup d’avec Sarkozy de l’ouverture à gauche ! Pour moi à jeter ! Et je rajouterai un propos de M Dupond-Aignan qui dit en gros ceci : “quand on va manger avec sa famille au restaurant et que l’on en sort malade, on n’y retourne pas le lendemain !”
Fillon nous a bernés il est hors de question de lui donner une voix pas plus d’ailleurs à l’un de sa colonie de mouches !!!!
Maintenant pour aider à la réflexion, j’invite les catholiques à lire ceci :
“Voter ou ne pas voter à l’élection présidentielle ? La réponse théologique d’un père capucin”
http://www.medias-presse.info/voter-ou-ne-pas-voter-a-lelection-presidentielle-la-reponse-theologique-dun-pere-capucin/72649/
HAL
L’article de l’Obs que vous citez en référence montre l’effarante dérive du journalisme vers l’accusation publique des “déviants”… Le totalitarisme stalinien le plus pur, qui tue ses propres enfants dès qu’un léger doute pointe, dès que le total asservissement au système est compromis.
Aude Lancelin a connu le même sort, dont elle s’épanche violemment dans “Le monde libre”. Sans partager aucunement les idées (politiques ou autres) de cette “journaliste”, son sort, comme celui du sulfureux Joseph Macé-Scaron, montre que la machine est devenue folle et qu’il faut l’arrêter… à moins qu’elle ne se détruise elle-même ?
Gabi
Fillon ne fait que de dire une chose : il appliquera les directives européennes. Sans doute l’avait-il déjà promis lors d’une réunion Bilderberg. Voir cette vidéo très explicative :
https://www.youtube.com/watch?v=rlQ3cfBMhFY
Si Fillon est élu, les Français vont tomber de haut. Car ce n’est certainement pas ce qu’ils souhaitent.
HR
On observe ces derniers jours un “retour en grâce” de Fillon.
Le système s’est amusé avec Macron comme dans “My Fair Lady”, en pariant pouvoir faire d’un jeune bobo vide un président en 3 mois.
Mais voyant que c’est mal barré, le système revient à son candidat normal, fidèle, sûr : Fillon.
jo
Fillon ose dire : “votez le Pen c’est voter Macron” ! Il oublie un peu vite les régionales, les législatives, les présidentielles d’avant… et encore avant, et encore avant….
où une alliance, toujours ce pacte républicain, a été imposé aux électeurs avec consignes de voter contre leurs choix, contre leurs intérêts, et qu’est-ce que cela leur a apporté ???? LE PIRE !!!!!
Lui, (comme d’autres), il les a trahis, notamment, en leur imposant le traité de Lisbonne ! parmi d’autres traîtrises !
Alors, on vote pour qui on veut !!!!!!!!!
Scheisse !!!!!!
Tite
À quoi ça tient une “carrière” ? Est-on vraiment obligé de renoncer, de se dénier pour “arriver” ? Sans doute…
Joseph Macé-Scaron a été formé à l’excellente école de pensée de L’Action Française. Dans sa jeunesse, on l’a connu beaucoup plus à droite et même, TRÈS à droite…
Il y a vraiment “quelque chose de pourri au royaume du Dane… Ah non. Pardon. De France”.
jpr
“En tous cas, l’électeur de droite s’y perd de plus en plus !”, dites-vous.
Pas du tout : l’électeur de droite sait de plus en plus que, s’il veut, par son vote, défendre les valeurs de droite, il doit avant tout s’abstenir de voter Fillon).
François Fillon ? Français, fuyons !