Lu ici :
"Ce dimanche soir, après 3 heures de marche, nous avions une alliée : la pluie. Si vous étiez dans la rue, vous avez vu hier soir dans quel état était vos vêtements, en particulier les pantalons.
A droite, deux manifestants, visages découverts, pantalons mouillés jusqu’à mi mollet. à gauche, un groupe d’une dizaine d’hommes, 25-35 ans, air « racaille », tous cagoulés (oreilles couvertes) et pantalons secs. Comment ont-ils réussis à garder leurs pantalons secs après 3 heures de marche ? Quel est leur secret ? Est ce du Damart ? Où peut-on acheter les pantalons magiques ? Pourquoi la cagoule (en tissu, qui ne sert pas à grand chose contre la pluie) ? autre vue du même groupe : pantalons secs, gants de cuir dans la poche, cagoules.
Ce même groupe est celui qui, vers 18h15, quelques minutes après la dispersion, a brutalement attaqué le camion média qui s’occupait de la retransmission. Attaque en groupe, jet de verres (en verre), barrières renversées contre la carrosserie. J’ai transmis les autres photos au prestataire, qui se chargera de porter plainte ou pas … et contre qui ?
Qui sont-ils, d’où viennent-ils ?
Quand, vers 18h35, on voit passer une bande de « jeunes » en furie sur le bord de l’avenue de Breteuil, et réussir à traverser le cordon policier qui encerclait la place Vauban, grands cris d’acclamation de la foule piégée, qui se muent aussitôt en cris de rage : les jeunes passent derrière le cordon de CRS (à les toucher) pour se repositionner de l’autre côté de l’avenue. Peut-être de bienveillants pandores ?
Le doute m’habite. Participation à une manifestation avec une arme : 3 ans d’emprisonnement. Rébellion contre forces de l’ordre avec arme : 3 ans de prison. Le tout à 15 mètres des CRS. Moi je dis, chapeau ! (calot ?)
Quelques minutes après, quand la foule, dans un mouvement pas très heureux, apporte 4 barrières de sécurité (récupérées sur l’emplacement du camion régie qui n’a pas demandé son reste) vers les CRS, en restant à 15 mètres, les CRS chargent 30 secondes après. Parmi les porteurs de barrière, quatre ou cinq passent magiquement à travers la rangée de CRS et se retrouvent derrière. Ils se chargent alors de récupérer un des manifestants (les CRS sont équipés de boucliers, et n’ont donc pas de mains libres), en le traînant sur le bitume par la jambe. Il réussira à s’échapper, non sans mal."