Le film Sound of Freedom, qui compte 30 millions d’entrées dans le monde entier et a rapporté près de 250 millions de dollars au box-office mondial, est diffusé en France sur grand écran quelques jours avant la « journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants » (dimanche 19 novembre), et la « journée internationale des droits de l’enfant » (lundi 20 novembre).
Le distributeur, SAJE, espère que le film pourra éveiller les consciences et permettre un débat apaisé et fécond avec l’aide des experts, des journalistes d’investigation et des associations qui travaillent ces sujets depuis des années. Ce film n’a pas plu à Libération, ce qui n’est pas étonnant pour un canard qui défendait, il y a encore quelques années, les pédocriminels.
Comme le rappelle régulièrement le réalisateur du film Alejandro Monteverde dans une tribune parue le 14 août dernier dans « The Hollywood Reporter » :
« En tant que coscénaristes et réalisateur du film Sound of Freedom, il a été difficile de voir la controverse partisane nous détourner, ne serait-ce qu’un peu, de l’intention profonde de notre travail : utiliser le pouvoir du cinéma pour sensibiliser à la réalité de la traite des enfants. S’il y a un sujet qui peut unir tout le monde, c’est celui de mettre fin à la traite des enfants. Nous en sommes toujours convaincus. La traite des enfants n’est pas une question de droite ou de gauche. Il s’agit d’une question fondamentale de droits de l’homme, qui nous touche au plus profond de nous-mêmes en tant qu’êtres humains. »
Ce film dénonce l’esclavage moderne des enfants dans le monde aujourd’hui.