Le 30 novembre dernier, l’association Juristes pour l’enfance (JPE) avait alerté l’opinion surle caractère provocateur et pornographique des visuels de la campagne AIDES financée enpartie par le contribuable français. Cette campagne, sous prétexte de faire comprendre aupublic que les personnes séropositives ne transmettent pas le virus, mettait en scène descouples « faisant l’amour lors d’une activité sportive ou artistique ».
N’ayant eu connaissance d’aucun affichage effectif de cette campagne pourtant programmée, JPE n’avait pu initier d’action contre l’association AIDES comme elle l’a fait à l’occasion de la campagne d’affichage « sexe entre hommes » contre le ministère de la Santé (plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire en cours).
Fidèle à son objectif de protection de l’enfance, JPE se réjouit de la réactivité des personnes qui, isolément, ont eu le courage d’entamer des poursuites pénales à l’encontre de l’association AIDES, notamment à Laval. JPE aimerait entrer en contact avec les auteurs de ces plaintes et, par ailleurs, lance un appel à ceux qui pourraient constater la présence de ces affiches dans leurs villes à se signaler auprès d’elle dans le but d’intenter de nouvelles actions si besoin. Contact : [email protected]