"Lors d'une séance de questions-réponses le 2 février à l'université d'Edmonton, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a interrompu une femme qui venait d’utiliser le mot « mankind » (mot neutre signifiant « humanité »). Trudeau lui a fait remarquer qu’elle ne devait pas utiliser ce mot dans lequel il y a « man », à savoir « homme », et que pour éviter tout sexisme on doit dire « peoplekind » (avec « people », les gens, à la place de « man »). Il y a eu, quand même, un certain nombre de réactions sur internet, dont celle-ci :
« Le truc le plus dingue avec le "peoplekind" de Trudeau, c'est que ce n'est pas un mot. Cela n'existe dans aucun dictionnaire. Cet homme verse si lourdement dans le politiquement correct qu'il a carrément inventé un nouveau mot pour pouvoir fermer le clapet à une femme. Mais je suppose qu'elle l'avait bien cherché en osant lui poser une question. »
Et l’on suppose que Trudeau n’utilise donc jamais non plus le mot « woman », puisque dans woman il y a man. On aimerait savoir quel mot il utilise pour ne pas faire de toutes les femmes des hommes… Car man veut dire d’abord « être humain ».
Trudeau (dé)raisonne donc comme cet évêque qui au second synode de Mâcon, en 585, se demandait (en latin) si une femme (mulier) pouvait être appelée homme (homo). On dédiera au Premier ministre canadien la réponse de Grégoire de Tours :
« De plus, on confondit lors de ce synode un évêque qui prétendait qu’une femme ne peut pas être dite “homme”. Voilà bien une question sérieuse et digne d'être discutée dans un synode. Moi, j'aurais mis cet évêque à garder les porcs. Car si sa mère n'était pas un être humain, il était apparemment né d'une truie. »
incongru
d’où l’intérêt de l’Histoire : il y a toujours un glandu et la réponse qu’il mérite
rien de nouveau sous le soleil…
comme pour les soldes cf (cléo et les fauves)
Barral
Il me semble qu il existe bel et bien humankind mais il y a encore ‘man’dans human..et dans woman le ‘man ‘y est aussi.
A lady
clemsius
Pas grave, tout va bien, le genre n’existe pas dans la langue anglaise. Vu le formatage de pensée que Monsieur… non pardon que Trudeau a reçu, je ne pense pas qu’il puisse faire la promotion du Français, une langue avec du masculin et du féminin et où quand le neutre est employé (rarement comme pour la fonction par exemple) il est au masculin au grand dam des féministes.
Rémy
Les canadiens et nos compatriotes québécois sont habitués à entendre le tissu d’âneries que ce personnage sulfureux débite avec une constance qui tient du prodige .Comment font -ils pour supporter ça ?
Il est vrai que nous autres français , nous sommes également particulièrement gâtés par Macron ; Celui- ci nous réserve quotidiennement une pépite de son talent. C’est ainsi que l’on apprend aujourd’hui que
Macron qui , pour rien au monde n’accepterait de dialoguer avec des nationalistes français , était prêt à déjeuner avec des nationaListes corses . On aimerais qu’il nous explique pourquoi .
gaudete
ils sont jeunes (Micron et Trudeau), ils sont beau mais ce sont deux enfuirais de la pire espèce
clovis
Quel évêque de nos jours serait capable d’utiliser un langage aussi direct que celui de Grégoire de Tours?
Irishman
Ce Justin Trudeau n’est qu’un étron du politiquement correct ! Il y en a beaucoup d’autres hélas parmi les responsables politiques occidentaux…
A cause de cet abruti, maintenant au Canada si vous vous faites arrêter ou contrôler par les policiers, vous pouvez tomber sur un sikh barbu et enturbanné ou une connasse voilée ! j’attends de savoir si il y a également des iroquois avec leurs peintures de guerre, un inouit avec son harpon ou un gay habillé comme le motard de Village People !
C’est ce que je dis à mes cousins québécois : si vous vous laissez faire, vos enfants vont finir dans des réserves, comme les amérindiens…