C’est au tour de l’AFP de parler de Juventutem en lui consacrant une dépêche complète. On y parle aussi bien des laïcs que des prêtres, de l’Institut du Christ Roi que des Fraternités Saint Pierre ou Saint Vincent Ferrier, que le journaliste a su distinguer de la Fraternité Saint Pie X fondée par Monseigneur Lefebvre.
Précision sur une erreur aussi courante que grossière : le latin, comme langue de l’Eglise, n’a pas été aboli par le Concile Vatican II.
Le rite dit de Saint Pie V préconise l’usage du latin.
La messe dite de Paul VI, datant du Concile Vatican II, a été écrite en latin et peut être dite en latin ou en langue vernaculaire (celle du pays).
Le latin n’est pas mort et reste la langue officielle de l’Eglise, Dieu merci (Deo gratias)!
Pour preuve, deux messes récentes de Paul VI dites en latin : la messe d’enterrement de Jean-Paul II célébrée par le cardinal Ratzinger et la messe d’ouverture des JMJ hier!
Messe en latin ou pas messe en latin : là n’est pas la question pour ceux qui se nomment "tradis"! Cette appellation est plutôt liée à l’attachement à un rite qui se dit en latin (celui de Saint Pie V ou missel de 1962) et qui est en vigueur dans l’Eglise catholique, comme d’autres d’ailleurs : Paul VI, maronite, etc…
En parlant de Juventutem, la presse découvre sans doute qu’il existe différents rites valides dans l’Eglise Catholique. Une oeuvre pour l’unité de l’Eglise.