Matthieu Kassovitz, réalisateur du film "la haine" a été l’objet en février d’un contrôle routier alors qu’il roulait sans ceinture, en téléphonant et sans les papiers du véhicule. L’homme, jugeant sans doute que son rang "d’artiste" le rendait intouchable, a couvert les policiers d’insultes au point qu’il a fini en garde à vue : "Avant d’être connu, je vous traitais comme de la m…."
Son avocate plaide la relaxe au nom du "stress de la vie". Tout serait donc permis au nom du stress? Et là aussi, Kassovitz se croit-il au dessus du reste du monde, le seul à avoir le droit d’être angoissé par la vie? Il faudrait apprendre que la notoriété engendre justement des devoirs, "monsieur l’artiste" et ne pas demander le beurre et l’argent du beurre.