Les institutions de l’UE semblent être unanimement animées par une adhésion à la culture de mort. Le Parlement de Strasbourg a ainsi voté aujourd’hui, à une majorité écrasante (468 voix pour, 149 contre, 41 abstentions), une résolution soi-disant "contre l’homophobie".
– Il appelle les états membres à donner octroyer aux couples homosexuels les mêmes droits que les autres dans une série de domaines, notamment en matière de succession ou d’impôts.
– Il demande à la Commission de veiller à ce qu’un "mariage" homosexuel célébré, mettons, en Espagne soit reconnu dans tous les autres pays.
– Il condamne l’interdiction d’une Gay Pride en Pologne, ainsi qu’une modification de la Constitution lettone rappelant que le mariage est entre un homme et une femme; et fait même planer la menace de sanctions contre ces pays, pouvant aller jusqu’à la suspension du droit de vote au Conseil européen.
– Et il demande que les homosexuels soient pleinement reconnus comme des victimes du régime nazi (il y aurait beaucoup à dire sur ce seul point, mais ça sera pour une autre fois.)
Ces points n’ont rien à voir avec l’ "homophobie" telle que la définit le texte : "une peur et une aversion irrationnelle contre les homosexuels." Il n’y a rien d’ "irrationnel" à dire que le mariage est entre un homme et une femme. Sous couvert de lutte contre l’ "homophobie", le texte reprend en fait les revendications les plus exorbitantes des lobbies "gays".
Nous reviendrons sur ces points quand le texte exact voté aura été mis en ligne. Ainsi que le détail des votes des eurodéputés français.
La résolution a pour base un rapport du commissaire chargé de la "Liberté, de la Sécurité et de la Justice", l’Italien Franco Frattini. On comprend mieux la pression pour évincer le catholique Rocco Buttiglione de ce poste…
(Sources : en anglais v.o. ici et ici; ici et ici en français – attention : site "gay").
Nazis
Quand on s’intéresse un peu à la ‘littérature’ nazie et au mythe de la race pure, on apprend que bon nombre de nazis étaient homosexuels en raison même de l’idéologie de la race supérieure (considérant la femme comme une sous-race…).
Effectivement, il y aurait beaucoup à dire.
Gégé
Condamner un pays juste parce que dans sa constitution il stipule qu’un mariage est entre un homme et une femme?
Je suggère donc l’étape suivante : ouvrons un procès à Dieu qui dans sa création l’a faite de telle sorte que seuls un homme et une femme ensemble puissent procréer !!
SCHERRER
Relisez le chapitre 19 de La Genèse : Rien de nouveau en apparence, dans la Bible tous,les gens de Sodome (jeunes et vieux, tous !) ont refusé les filles vierges de Lot pour abuser des deux anges (jeunes et beaux) envoyés par Dieu.
Ne vous troublez pas : ces choses doivent arriver avant que vienne le Seigneur Jésus dans sa gloire. 2006 sera une année où la Lumière de Dieu grandira tellement que les ténèbres seront mises à jour ! Cela commence seulement.. Veillez et priez afin de tenir bon jusqu’au Jour !
Michel
C’est tout ce qu’on trouve à faire avec l’argent de nos impôts.
Il faut en finir avec cette Europe là.
Refusons ces déviances en France.
http://www.petitionmariage.fr
florent
Bof, la mise en marche de la Reichisation de l’Europe, rien de plus et déjà annoncé. Apprêtons-nous à entrer en dissidence comme ce cher Alexandre.
Gabriel Giedekk
L’affaire Buttiglione a choqué pas mal de monde, et à cette occasion, il aurait fallu parler d'”hétérophobie”.
Premier point quant au “mariage gay”. Quoi qu’en diront certains, je ne me sens pas homophobe, mais seulement lobbyphobe ; cela m’importerait peu en fin de compte que les homosexuels s’introduisent dans la maison du mariage puisqu’elle n’est plus sacrée depuis belle lurette… En effet, dès lors que l’on divorce pour un oui ou pour un non, le mariage n’a plus aucune valeur sacrée. Et ce processus de dégradation se poursuit au fil des décennies. A mes yeux, le mariage civil sans le mariage religieux vaut moins que l’union libre, et coucher avec une personne qui n’est pas mariée à l’Eglise n’est pas, en soi, commettre un adultère.
Autre point. Contrairement à ce que claironne le sire Onfray sur les ondes, je crois comme Dostoïevski que “si Dieu n’existe pas, alors tout est permis” (citation approximative). Or, le sacré qui prévalait jadis chez nos aïeux ou dans nos cathédrales est aujourd’hui expulsé de partout ou presque, et par dessus tout en France où la République secrète ses idolâtries sur la ruine de l’Eglise.
Surgit alors un problème grave : celui de l’escalade ; en effet, le mariage homosexuel pourrait être la porte ouverte à toutes sortes de manipulations ou de surenchères. Ainsi, à mon sens, ce genre de loi s’appliquant à tous les pays de l’UE, signerait l’avis de décès de l’Europe judéo-chrétienne.
Il y aura bien sûr le problème des enfants que ces gens-là prétendent élever. (Remarquons toutefois que c’était déjà possible, puisque Jean Marais, par exemple, avait adopté un garçon. On se demande alors pourquoi tant d’insistance pour accéder aux avantages que procurent la “normalité” ? Sans doute les enfants ne sont-ils souvent qu’un prétexte pour autoriser ce “mariage bradé”, tandis que l’allègement des contributions fiscales constitue le mobile principal). Les enfants élevés par des homosexuels finiraient eux-mêmes par constituer un lobby à part.
Dans le sillage du mariage gay viendraient en leur temps les revendications concernant le mariage des nécrophages, des zoophiles et de pas mal de phénomènes bizarres. C’est à tout le moins ouvrir la boîte de Pandore.
Surenchère : d’ores et déjà, certain(e)s transsexuel(le)s qui pratiquent clandestinement la polyandrie adelphique ou la polygynie sororale s’apprêtent à tester de nouveau les limites de la tolérance républicaine, voire à provoquer les autorités ecclésiastiques.
Faudra-t-il permettre à ces trios, à ces quatuors ou à ces quintettes-là aussi d’accéder au mariage ? Et si non, de quel droit ? Et pourquoi ne pas rajouter, dans la foulée, un petit pacs spécial à l’usage des pédophiles et de leurs “vraies-fausses victimes” ?
Si Dieu n’existe pas, il n’y a pas de diable non plus, et la morale devient de plus en plus élastique… Dès lors, un processus régressif est entamé, dans lequel le plus fort physiquement domine. Alors, de quel droit situerait-on la limite de ce qui est permis à tel point plutôt qu’à tel autre ? A la fin, les extrêmes se rejoignent, et la tolérance sans limites conduit au totalitarisme. Le svastika est parfois sinistrogyre.
Gabriel Giedekk
J’ai repéré une faute d’orthographe gênante en revenant sur le commentaire que j’ai posté tout-à-l’heure à 19:51. La plupart des lecteurs auront sans doute rectifié d’eux-mêmes, mais je tiens à prévenir tout contresens.
Dans le 5ème paragraphe, se trouve la phrase ci-dessous :
On se demande alors pourquoi tant d’insistance pour accéder aux avantages que procurent la “normalité” ?
– Or celle-ci doit s’écrire :
On se demande alors pourquoi tant d’insistance pour accéder aux avantages que procure la “normalité” ?
Désolé pour cette fausse note.
G. G.