L’idéologie du genre veut faire la pluie et le beau temps à la COP30, qui se tient du 10 au 21 novembre à Belem, au Brésil, avec le « Plan d’action genre », une feuille de route destinée à guider les politiques climatiques en y intégrant les questions de genre. Toutefois, l’Iran, l’Arabie saoudite et la Russie s’opposent au texte. Le Vatican est également accusé de freiner les discussions.
Un nouveau texte a été publié par la présidence de la COP30 pour servir de base aux discussions. Il ne contient pas de note de bas de page pour définir le genre, alors que le Vatican en demandait une, tout comme l’Argentine et le Paraguay. Mais les références aux « droits reproductifs » ou à la « diversité de genre », auxquelles étaient opposés le Saint-Siège et d’autres États, ont été supprimées du texte.
La délégation du Saint-Siège s’oppose à la mention de la « diversité de genre » proposé par certaines délégations et refuse la mention des « droits reproductifs » (qui comprennent entre autres la contraception et l’avortement).
Faute de consensus d’ici à dimanche, le « plan d’action genre » ne sera pas adopté à la COP30.
