Lu dans Valeurs Actuelles :
Depuis plusieurs semaines, et d’autant plus ces derniers jours, les ministres s’attachent à dénigrer les « gilets jaunes » et à attribuer les débordements survenus lors des blocages et rassemblements à ceux que l’exécutif qualifie d’ « ultradroite ». Pourtant, des notes des renseignements jusqu’aux images de la manifestation parisienne de samedi 24 novembre, tout laisse à penser que les violences sont loin d’être uniquement commises par la frange de la population que le pouvoir honnit.
D’une part, comme le rapportait vendredi Le Parisien, une note confidentielle de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) datée de mercredi indiquait que les forces de l’ordre redoutaient « 80 à 120 militants de l’ultra droite et de 100 à 200 de l’ultra gauche ».
Dans le même temps, plusieurs personnalités politiques ou journalistes s’inscrivent en faux contre les déclarations du ministre de l’Intérieur. C’était notamment le cas de l’ancien socialiste Emmanuel Maurel, sur Twitter. Présent sur les Champs-Élysées lors de la manifestation, le député européen déclarait que « contrairement à ce que raconte Castaner, les ‘gilets jaunes’ ne sont pas, majoritairement, des ‘séditieux d’extrême droite’. Grande hétérogénéité, beaucoup de femmes, de retraités, etc… ne caricaturons pas ce mouvement ! »
Je suis sur les Champs Elysées. Contrairement à ce que raconte @CCastaner , les #giletsjaunes ne sont pas, majoritairement, des “séditieux d extrême droite”. Grande hétérogénéité, beaucoup de femmes, de retraités, etc… ne caricaturons pas ce mouvement!
— Emmanuel Maurel (@emmanuelmaurel) 24 novembre 2018
D’autres clichés publiés sur le réseau social présentent des signes distinctifs de l’extrême gauche. On y voit pas exemple des mentions contre les « flics » et les « fachos », des drapeaux à l’effigie de Che Guevarra ou encore le « A » des anarchistes tagué sur des bâtiments dégradés, sur les Champs-Élysées.
Vous avez vu comme elle est maline, l’ultradroite ? Elle brandit des drapeaux Che Guevara et tague des slogans d’ultragauche pour ne pas se faire repérer. Mais le fin#Castaner ne s’est pas laissé berner, lui…#GiletsJaunes #24novembre #ChampsElysees pic.twitter.com/qFePB7i1T9
— J-Christophe Buisson (@jchribuisson) 24 novembre 2018
Enfin, rappelons cette séquence publiée ce dimanche dans un sujet de BFM TV : un homme, cagoulé, déclare : « Nous on vient des banlieues, on n’a rien à voir avec la manif. On vient pour casser, on a des problèmes avec la justice donc on vient se venger ».
?Violences & saccages ont été le fait de casseurs d’ultra-gauche infiltrés dans les #GiletsJaunes
?Une racaille venue de banlieue témoigne:
“Chuis là pour casser.. pour tout défoncer”
Le raccourci de @CCastaner pour impliquer l’extrême-droite est inadmissible#Paris 24/11/2018 pic.twitter.com/k4UIEQ7OCG— Adrenaline ✞ ?? (@adrenaline1001) 25 novembre 2018
Classico
Exactement ce qu’avait prévu Michea