Lu dans le Figaro :
"«Que les hommes et les femmes soient belles!» C'est le cri de ralliement des féministes qui veulent en finir avec la règle de grammaire selon laquelle le masculin l'emporte sur le féminin. Pour en finir avec cette règle «sexiste», le collectif d'associations L'égalité, c'est pas sorcier! et la Ligue de l'enseignement proposent de remettre au goût du jour la règle de proximité. «Avant le XVIIIe siècle, la langue française était plus libre. Quand un adjectif se rapportait à deux noms, il pouvait s'accorder avec le plus proche qu'il soit féminin ou masculin.(…)», plaide Henriette Zoughebi, vice-présidente PCF du conseil régional d'Île-de-France. Pourquoi ne pas y revenir? La langue participe à l'apprentissage de l'égalité. On ne peut pas nier son importance sur les représentations sociales.»
Après une pétition adressée à l'Académie française et restée lettre morte, les féministes en appellent aujourd'hui à Najat Vallaud-Belkacem. (…)
[La proposition] ne manque pas d'agacer des défenseurs de la langue française. Alain Bentolila dénonce ainsi «une erreur majeure d'analyse linguistique et une confusion totale entre le genre linguistique et le sexe». «Le mot “chapeau” est de genre masculin et le mot “canne” de genre féminin. Ont-ils pour autant un sexe? Mettre la dignité des femmes dans une règle, c'est méconnaître la langue française, tempête ce professeur de linguistique. Les règles de grammaire servent à mieux nous comprendre, à nous réunir. Penser faire avancer la parité en changeant le genre d'un adjectif, c'est invraisemblable.»"
tonton Jean
Jupiter rend de plus en plus fous ceux qu’il veut perdre
ed
“Que les hommes et les femmes sont belles”.
Il paraît que cela se disait ainsi avant le XVIIIème, et que le français était plus libre.
Ceux qui l’affirment seraient-ils d’affreux monarchistes ?
Amélie
Pitoyable ! Et ces féministes pensent qu’elles vont l’emporter ? Elles se rendent ridicules de jour en jour.
Jean Theis
Chaque fois on se dit que c’est tellement ridicule que ça ne passera pas …
et pourtant ça passe et ça s’aggrave…
Abcd
Je trouve fort drôle que cette vice-présidente PCF déclare qu'”avant le XVIIIe siècle, la langue française était plus libre”, c’est-à-dire avant la malfaisance des Lumières dont précisément tous ces “progressistes” se réclament quotidiennement.
Pellabeuf
Les militaires ont de quoi s’indigner : il faut impérativement changer les estafettes en ‘estafets’ et les sentinelles en ‘sentinels’, non mais sans blague.
jano
Dans quel état ils laisseront la France.
Ils sont fols!
JRFB
“Que les hommes et les femmes soient belles” est un exemple particulièrement mal choisi. Il est stupide. Il y a environ 150 ans que Littré écrivait dans son dictionnaire, à l’article liaison : ” Liaisons dangereuses : celles que l’on entretient avec des hommes ou des femmes dangereuses.” C’est l’accord dit par proximité, parfaitement connu de la grammaire française, qu’apparemment les féministes ignorent. Ou comment enfoncer une porte ouverte…
Maurice
Une élue du PCF qui prend exemple de ce qu’il se disait au XVIIIe siècle, encore un peu et le PCF va regretter la révolution !
– une erreur majeure d’analyse linguistique –
Non, ce sont EUX l’erreur de la nature !
La mode de mettre tout ce qui leur passe à portée au féminin est stupide, le maire de notre commune est devenu une mairesse. (un gamin ajouterait : pot fesse)
Assise
Robert et Ginette sont copines.
Carolus magnus
Le langue est une réservoir inépuisable où le bêtise rivalise sans honte avec les plus belles des esprits.
Patrice Duport
Les femmes d’abord :
“«Que les femmes et les hommes soient BEAUX !»
JRFB
“Robert et Ginette sont copines.”
Dans le roman Ni Ange ni Bête d’André Maurois, de l’Académie française, une vieille demoiselle dit à un vieux garçon “Nous deux, vieux garçons…”. Ce qui est tout à fait conforme à la grammaire française. Mon curé, très fin lettré, s’adresse chaque dimanche à l’ensemble de son assistance par “Mes bien chers frères…”. Rien de plus normal, même si cela peut parfois en choquer certains. Quand les journaux nous disent “Les étudiants sont dans la rue”, les étudiantes sont bien entendu incluses. De même lorsque le code pénal stipule que les “contrevenants” sont passibles de huit jours de prison, les “contrevenantes” ne peuvent en aucun cas se sentir à l’abri… C’est que le genre masculin est en français un genre inclusif, à la différence du genre féminin, qui est exclusif : si je parle des étudiantes, des colégiennes, les étudiants et les collégiens mâles ne sont pas concernés… C’est ainsi…!
Arwen
Moi je propose qu avant d être “beaux”, ils soient intelligents.
Ça eviterait peut être ce genre de revendications cretines….