Partager cet article

Culture

La bienheureuse Marie toujours Vierge

La bienheureuse Marie toujours Vierge

La traduction française du Confiteor comprend cette formule :

C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie

Traduction du texte latn :

Ideo precor beatam Mariam semper Virginem

Pourquoi avoir supprimé le “semper” ? En récitant le «Je confesse à Dieu» faut-il dire «je supplie la bienheureuse Marie toujours vierge», plutôt que «je supplie la Vierge Marie»?

Le Père Serafino Maria Lanzetta, franciscain marial résidant à Portsmouth, au Royaume-Uni, professeur de théologie à l’Université Sainte-Marie de Twickenham (Londres) et à la Faculté de théologie de Lugano (Suisse), rédacteur en chef de la revue théologique Fides Catholica, vient de publier un court ouvrage intitulé sobrement Semper Virgo.

Dans la préface, le père Stefano M. Manelli, franciscain de l’Immaculée, estime à juste titre que

« La foi en la vérité de la virginité perpétuelle de Marie est en péril. Tel est le cri d’alarme que lance ce livre écrit pour éclairer le lecteur et l’aider à mieux comprendre ce dogme de la foi dans toute sa pureté. Contre le “minimalisme marial” qui prévaut de nos jours, cette étude concise et dense s’avère nécessaire pour retracer la foi de l’Église dans la virginité perpétuelle de Marie à travers l’histoire. Les attentes du lecteur seront plus que comblées étant donné la solide base dogmatique, biblique, patristique, morale, spirituelle et mariale qui soutient cette enquête. Aidés par ce livre et par la foi ardente et inébranlable dans la divine Mère toujours vierge que contiennent ces pages, où retentit la révélation évangélique qui nous la présente comme vierge toujours miraculeusement intacte, avant, pendant, et après l’accouchement du Verbe incarné, puissions-nous louer toujours plus ardemment la très sainte Mère de Dieu, notre mère : la Mère toujours vierge ! »

L’auteur aborde la virginité de la Mère de Dieu avant, pendant et après l’accouchement divin, trois moment contestés par des hérétiques encore à l’oeuvre, qui veulent tuer l’idée selon laquelle la virginité est l’état de la perfection évangélique. La constitution du Concile Vatican II Lumen gentium, dans son n°43, parle de l’état religieux comme d’un simple “don spécial dans la vie de l’Eglise”, qui n’est plus un ordre intermédiaire entre clercs et laïcs.

Ainsi l’accent mis sur l’appel universel à la sainteté et la considération de la vie religieuse comme simple “don spécial”, en l’absence d’une théologie de la perfection de l’état religieux, ont-ils mené bien des interprètes à entendre la nouvelle position du magistère comme une remise en question de la valeur de la vie consacrée et de son excellence par rapport aux autres états de vie.

L’auteur souligne que les revendications pour la fin du célibat des prêtres, réduit au rang de discipline, voire celles visant à normaliser les relations adultères entre divorcés-remariés (via notamment Fiducia Supplicans) découlent de cette remise en question. Dans sa postface, l’abbé Barthe évoque “un effet de vases communicants entre les mariages de prêtres, mariages régularisés après réduction à l’état laïque ou non, et la relativisation de l’indissolubilité du mariage“.

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services