Au delà du caractère militant pro-avortement du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, on y lit des choses qui montrent que le combat pro-mort ne peut que s'essoufler et qu'il ne tient qu'à nous de précipiter sa chute. On lit effet :
"De fait, l'IVG est peu valorisée sur le plan professionnel en terme de carrière et d'image, et sur le plan financier. Le départ à la retraite de la génération des médecins militants pourrait poser problème, car la relève n'est pas assurée. En outre, le recours à la clause de conscience des médecins semble s'être accéléré avec l'allongement du délai légal de recours à l'IVG. Mais le principal problème est celui de la faible rémunération de l'IVG chirurgicale (par aspiration), qui, malgré des hausses successives, ne permet pas de couvrir les coûts. Résultat : le secteur privé s'en est détourné, et le nombre de centres d'IVG est passé de 729 en 2000 à 639 en 2006."
Cela s'appelle la loi naturelle : un étudiant en médecine ne ressent pas la vocation pour aspirer des bébés dans le ventre de leur mère mais pour soigner des malades. Or la grossesse n'est pas une maladie.
Eric
Je suis SIDÉRÉ par cette phrase du journal le Parisien :
Contraception : la France peut mieux faire
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, doit recevoir ce matin un rapport très attendu, dévoilé en exclusivité par «le Parisien» – «Aujourd’hui en France». Il pointe un paradoxe français : le taux d’IVG stagne malgré l’arsenal contraceptif.
Le taux d’IVG stagne. Mais c’est quoi leur but ? C’est quoi le but de faire plus de d’IVG ? Ce sont des malades mentaux ces gens, c’est pas possible. Leur but c’est de remplir les poubelles avec des cadavres de bébés ? C’est quoi le but d’avoir plus d’IVG ? Ça me dépasse. Ce sont de purs malades mentaux.
RC
à Eric:
Oui, vous vous méprenez. Le ministre de la santé déplore en réalité que le nombre d’IVG ne soit pas en baisse. Et ce malgré l’intense promotion de la contraception qui devrait, selon elle, faire baisser mécaniquement le taux d’IVG. Or, c’est l’inverse qui se produit puisque l’avortement est pratiquement banalisé comme une contraception lambda (cf la campagne “Contraception, IVG, mon droit, mon choix”).
C’est d’ailleurs curieux de voir le ministre déplorer que l’IVG ne baisse pas, comme si elle reconnaissait implicitement (ou inconsciemment) que c’était un fléau qu’il fallait contenir. Il est là le vrai paradoxe : on se bat pour que l’IVG soit un droit inaliénable des femmes, mais en même temps on voudrait bien qu’il baisse un peu quand même…
Eric
@RC,
Ah c’est moins grave que si c’était pire alors ?
En fait après avoir lu la première phrase, mon sang n’a fait qu’un tour et je ne me suis guère attardé sur le reste de l’article, pas plus d’ailleurs que sur le reste de ce journal aussi nauséabond que les autres.
LBDD
RC>
La raison est autre, l’avortement est une catastrophe tue, sur le plan de la santé publique. Les antécédents d’IVG répétées sont le plus gros facteur de risque de prématurité, pour les grossesses ultérieures.
Je pense que les gens du ministère peuvent être sincèrement pro-mort et en même temps vouloir réduire les IVG instrumentales – d’ailleurs, s’ils veulent baisser le nombre d’IVG instrumentales, c’est uniquement pour les transformer en IVG médicamenteuses.
Sinon les étudiants en médecine n’ont pas de problèmes avec l’IVG – on peut juste qualifier d’acte “zéro gratifiant” : il y a bien mieux à faire ailleurs. La plupart n’aurait aucun remords à prescrire une pillule du lendemain ou une IVG médicamenteuse. L’IVG instrumentale passe juste pour une basse besogne, une preuve d’abaissement du médecin au niveau de la mentalité consumériste des patients, dans la vie en général comme dans leur demande de soins.
Sancenay
Diable il faut en appeler au radicalement consensuel Monsieur Léonetti Il ne manquera pas de proposer un nouveau rapport léonin à même de sauver le bateau mortifère qui prend l’eau de toute part dans les générations saines d’esprit et de coeur.
cadoudal
Je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif (serment d’ HIPPOCRATE )
Le principal probléme est la faible rémunération de l’assassinat légal ..
Quel monde inverti !
Laetitia de M
Entendu ce matin sur une chaine d’infos en continu : 72% des avortements ont lieu chez des femmes qui ont un traitement contraceptif (soit si mes capacités mathématiques sont bonnes : 144 000 avortements par an sur 200 000).
Il serait temps de dire la vérité aux consommatrices de pillule, c’est de l’arnaque, leur truc!
Marie
LBDD, “les étudiants n’ont pas de pb avec les ivg”, il faut le dire vite. ça pose un réel pb de conscience pour de plus en plus d’entre eux, venez voir ce qu’il en est.
Il ne faut pas oublier une autre considération prise en compte par le ministère : l’ivg coûte plus cher. Faire baisser le nb d’ivg a surtout une motivation purement économique.