Le groupe de réflexion New Direction, qui se définit comme « euro-réaliste », vient de publier un nouveau rapport, intitulé « Mettre fin aux excès – Réduire les coûts du Parlement européen ». Le dernier numéro du Sunday Telegraph en a fait un article, qu'Yves Daoudal a traduit. Extraits :
"Un nouveau rapport dit que depuis la « grande vague » d’élargissement de l’UE en 2004, les effectifs de l’institution sont passés de 3 946 à 6 245, alors même que le nombre des députés européens est passé de 732 à 736 pendant la même période. Il affirme que plus de 1 000 fonctionnaires du Parlement gagnent davantage que les députés, de façon « disproportionnée ». […] Le rapport indique que les chiffres illustrent un budget devenu incontrôlable, le moteur de l’augmentation des coûts étant « l’inflation massive » de la bureaucratie du Parlement. L’étude, « Mettre fin aux excès – Réduire les coûts du Parlement européen », propose des mesures d’économie qui, selon elle, réduiraient le budget de l’assemblée de 400 millions d’euros par an, soit 24 %, les fonds épargnés pouvant être restitués au Trésor des Etats contributeurs nets. La publication de l’étude intervient alors que les gouvernements nationaux continuent de mettre en oeuvre des mesures d’austérité visant à réduire la dette, et le jour même où le Parlement a ouvert un centre d’accueil de haute technologie, d’un coût de 1,750 million d’euros, destiné à mettre en valeur le travail des députés…
Le Parlement cherche aussi à augmenter son budget propre de près de 1,9 % en 2012. « New direction », le groupe de réflexion basé à Bruxelles qui est derrière cette étude, a utilisé les propres données du Parlement pour établir une analyse détaillée de la façon dont l’institution dépense son budget, dont au moins 100 millions d’euros chaque année pour traduire des documents. […] D’autres économies pourraient être faites, en abandonnant le projet de musée intitulé « Maison de l’histoire européenne », dont le coût prévu s’élève à 150 millions d’euros. Les dépenses pour les 34 « bureaux d’information » du Parlement, qui emploient plus de 200 personnes dans chaque Etat membre et au-delà, s’élèvent à plus de 43 millions d’euros par an et devraient être réduites, dit le rapport. L’étude dit aussi que le Parlement loue ou possède quelque 63 bâtiments, soit plus du double du nombre de bâtiments occupés en 2002, et que le mois dernier il a signé l’acquisition d’un autre bâtiment, encore, à Strasbourg, pour un coût de 6,650 millions d’euros, et dont la rénovation coûtera 9 millions d’euros. Il a également décidé de dépenser 30 millions d’euros pour « réorganiser » les bureaux des députés européens. […]"
Antoine
Si la chute de l’Euro peut nous permettre de sortir de cette UE là, on sera sur le bon chemin!
chouan 12
toujours les mêmes qui dépensent à gogo l’argent des autres, viva la revolucion!
YannH
“Tout ce pognon foutu en l’air !”. Et on nous parle de crise. Que n’aurait-on pu faire avec … Mais bon ! ça commence à sentir la fin.