D'après le Figaro (via), neuf islamistes sont, à l'heure actuelle, assignés à résidence dans nos campagnes, aux frais de l'Etat, qui ne peut les expulser. Un régime qu'a connu Djamel Beghal, le mentor des frères Kouachi et de leur complice Coulibaly, avant qu'il ne retourne en prison. En cause ? La cour européenne des droits de l'homme :
"C’est le sort réservé à ceux qui, d’origine étrangère, sont frappés d’une interdiction définitive du territoire français mais ne peuvent être expulsés. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qu’ils saisissent, fait en effet barrage à une extradition vers leur pays en évoquant des risques de torture. C’est alors l’impasse. La France, qui ne peut se débarrasser de ceux qu’elle bannit, les installe dans des bourgades isolées, avec interdiction pour eux d’en sortir et obligation de pointer quatre fois par jour à la gendarmerie."
Dans le village où a été hébergé Beghal,
"on parle d’une facture mensuelle de 3000 euros. «Voilà ce que coûtait ce terroriste chaque mois!»"