D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:
Comme des millions d’autres, j’ai regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, un événement qui s’est déroulé le long de la Seine et qui a impliqué de nombreux artistes et performeurs.
Tout d’abord, je dois faire une préface nécessaire : j’aime profondément la France et la culture française, notamment pour l’énorme contribution que cette culture a su apporter à la pensée traditionnelle. C’est précisément pour cette raison que je me sens obligé de formuler mes critiques, qui sont celles d’un amoureux blessé.
Qu’avons-nous vu ?
Pour beaucoup, le sport semblait secondaire, pourtant les Jeux Olympiques sont un événement sportif. Cela semblait au moins bizarre, pour être poli. Mais qu’est-ce qui a été présenté au premier plan ?
Tout d’abord, l’ostentation de la transgression avec des drag queens, des travestis et d’autres genres entre les deux. Maintenant, si c’était encore une tentative de promouvoir la culture gay, il me semble que les homosexuels eux-mêmes devraient être en colère à ce sujet. Ce serait comme promouvoir la culture italienne à travers ses excès. J’ai dit plusieurs fois qu’il fallait condamner la discrimination envers les minorités, mais je crois que l’inclusion tant vantée ne passe certainement pas par l’ostentation de la transgression. Le mot “transgression” porte en lui le sens de “dépasser”, c’est une exception à la norme. Mais tenter de normaliser la transgression, comme ils ont essayé de le faire avec le spectacle proposé lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, tue la transgression elle-même. Pour que la transgression soit efficace, elle ne doit pas être promue, mais promise. Elle ne doit pas être une incitation à la transgression, mais une intuition de quelque chose d’interdit. L’ostentation de l’interdit devient ennuyeuse.
Ensuite, ne parlons pas de la représentation blasphématoire de la Cène. Est-ce que la France, pays de grande tradition catholique, doit en arriver là ? En offensant consciemment des millions de catholiques, qui ont-ils voulu satisfaire ?
Malheureusement, ce poison idéologique n’est pas circonscrit à la France ; d’autres pays influents le diffusent de manière systématique. Pensez aux États-Unis, pays des grandes opportunités mais aussi des énormes problèmes. Les idéologies qui dictent aujourd’hui le récit disposent de moyens de propagande colossaux et c’est pourquoi il semble que leurs idées erronées soient partagées par une vaste majorité. En réalité, ce sont des minorités très puissantes qui savent comment manipuler le consentement, le véritable fascisme de notre temps.
Michaella
Prière pour la Conversion de nos ennemis de M. l’Abbé de La Hogue à réciter en réparation :
Ô Dieu, qui ne voulez pas la mort du pécheur, jetez un regard de compassion sur ceux qui Vous méconnaissent et Vous outragent. Ayez pitié de tous sans exception, qu’ils se convertissent et qu’ils vivent. Assez longtemps l’impiété désole notre malheureuse Patrie ; nos dérèglements et nos scandales n’ont que trop déchiré le sein de votre Église, déshonoré votre Nom, et percé votre Cœur divin. Il en est temps, Seigneur, levez-Vous, et faites éclater votre Puissance ; vengez-Vous de Vos ennemis en les comblant de vos Miséricordes ; faites pénétrer jusqu’au fond de leur âme un Rayon de votre Grâce ; qu’Elle leur inspire les sentiments d’une sincère pénitence qui désarme Votre colère. Otez du milieu de nous l’iniquité, rendez à votre Religion sainte l’éclat et la beauté des anciens jours, étouffez les haines et les vengeances, faites fleurir de nouveau l’innocence et la piété. Que tous bénissent votre Nom et chérissent votre Loi sainte, qu’ils soient constamment soumis à l’autorité, et qu’ayant surtout le désir de Vous plaire, ils obtiennent, par un sincère repentir et le changement de leur cœur, le bonheur de Vous aimer et de Vous louer pendant toute l’éternité.
Ainsi soit-il.
C.B.
Concernant la “représentation blasphématoire de la Cène”, admettons l’hypothèse (qui ne me convainc pas d’être une hypothèse raisonnable, sur laquelle on peut raisonner) qu’il ne s’agit pas d’un blasphème contre le Dernier Repas du Christ, mais un plagiat de sa représentation par Léonard de Vinci (chez “Libé” et d’autres, reprenant sans doute un argumentaire de Thomas Jolly probablement dans un dossier de presse, on fait allusion à un “plagiaire” ancien en mentionnant « Le Festin des dieux » de Biljert, XVIIème siècle).
Dans le premier cas, qui semble avoir été souvent perçu ainsi, il s’agit d’une “indélicatesse” (appelons ça comme ça) envers les millions de catholiques du monde entier. “Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République […]”, a déclaré sur BFMTV Thomas Jolly (La Dépèche, ce jour). Le moins qu’on puisse dire, c’est que son message est très mal passé et a été “mésinterprété” (?) par bien des gens!
Dans le second cas, ce sont tous les admirateurs de l’œuvre de Vinci (pas nécessairement catholiques, mais en particulier Italiens) qui sont agressés.
cadoudal
Nous vivons un nouvel avatar de la Révolution, marquée par le nihilisme nietzschéen, la proclamation de la “mort de Dieu”, l’injonction de renverser la civilisation.
Toutes les révolutions , depuis Wyclif, se sont tournées contre le catholicisme , surtout la Révolution française et son Etre Suprême maçon.
Le but de la Révolution est de balayer la vraie religion de la surface de la terre.
Elle a trouvé un nouvel apôtre avec Macron et son équipe de minets LGBTQ.