Pour la première fois, le président de la CFTC, Philippe Louis, assistera, mardi 3 juin, aux travaux du 48e congrès de la CFDT à Marseille. Alors que la CFDT va retirer de ses statuts la référence à l'« humanisme chrétien », M. Louis souligne que la CFTC « se réclame toujours de la morale sociale chrétienne ».
« C'est notre boussole. La CFDT avait gardé la référence à l'“humanisme chrétien” en 1964 pour présenter ce congrès comme une évolution et essayer d'éviter la scission. Or, pour ceux qui ont maintenu la CFTC, c'était une rupture. L'abandon de cette référence montre que nous ne sommes plus deux sœurs. Nous, on se réfère au caractère sacré de l'homme. »
« Notre marque de fabrique, c'est le rapport à l'homme. Il y a des idées qui sont mises en oeuvre aujourd'hui qu'on développe depuis une dizaine d'années. Ainsi des droits attachés à la personne : c'est le statut du travailleur élaboré par la CFTC en 2002. Si d'autres viennent dans le même sens, on travaille ensemble ! »
«Dans nos statuts, il y a l'indépendance vis-à-vis des partis politiques et des Eglises. Nous ne sommes pas un syndicat d'Eglise ».
« Nous avons des valeurs dans lesquelles beaucoup de salariés appartenant, ou non, à d'autres religions peuvent se reconnaître. Notre singularité s'affirme par exemple sur la famille. L'homme doit pouvoir vivre non pas de la solidarité, mais de sa force de travail. C'est la raison pour laquelle on estime que l'entreprise a la responsabilité de faire vivre la famille de son salarié, à travers le paiement des cotisations familiales. »
Entre 1964 et aujourd'hui, la CFTC est passée d'à peine 50 000 à 140 000 adhérents.
Stephe
La CFTC pourrait également appuyer son argumentation de liberté vis à vis des Eglises, par le simple rappel de la responsabilité de l’épiscopat d’alors dans la destruction du syndicalisme chrétien.
jo
Voilà le plan franc-maçon qui se dessine !
La CFDT a toujours montré son implication dans la destruction des droits des travailleurs.
Selon l’article publié ici après la réunion de la FM de l’après européennes, celle-ci a mis sur pied sa réplique :
“”le Front National s’est attribué les termes de « patrie » et de « nation », qu’il convient de réintégrer dans le vocabulaire maçonnique… »”
“le vote Front National a remis en cause ; « une certaine vision de l’Europe est morte ce dimanche dans les urnes. Nous sommes renvoyés à notre devoir d’imaginer notre Europe » dira le Grand Maître Daniel Keller dans sa conclusion. La constitution de groupes de travail dans les loges maçonniques pour réfléchir sur les questions européennes, la création de forums pour rassembler les loges et proposer de nouveaux projets, ont été les solutions indiquées pour « redéfinir une Europe humaniste »”
“« comment se fait-il qu’un lobby catholique puisque encore s’exercer au sein d’une France qui se déchristianise de jour en jour ? ». Enfin, d’autres reprochaient aux catholiques de s’être accaparés la question des « droits de l’enfant » et, en le dissociant des droits de l’Homme, de l’avoir retourné en leur faveur – il devient une sorte de postulat intouchable auquel il est difficile de répondre.”
http://medias-presse.info/forum-des-obediences-maconniques-liberales-et-adogmatiques-de-lunion-europeenne-au-grand-orient-de-france/10623#_ftn7
La CFDT a depuis longtemps eu sa tête à la franc-maçonnerie : notamment Cottat qui travaille toujours pour eux !
Il n’y a pas de soucis à avoir la FM a infiltré les têtes de pas mal d’institutions, tant syndicales que de l’état, même le parti communiste, la franc-maçonnerie l’a infiltré !!!
jim
Qui dit Chretienne, dit obeissance à l’eglise… pas impossible puisqu’on obeit bien aux loges les yeux fermés….
Tonton Jean
Certe la CFTC n’est pas “un syndicat d’Eglise”, mais elle doit mettre en pratique la doctrine sociale de l’Eglise, telle qu’elle est annoncée dans les encycliques sociales comme Rerum Novarum, Quadragesimo anno, etc….. qui expliquent très bien la Loi Naturelle mise en place par le Créateur. Cette loi naturelle dont la base est LA FAMILLE et que tout doit tourner pour le bien de la FAMILLE.
Signé: un ancien adhérent de la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens.