La CGT est en campagne pour les élections du 24 mars à la SNCF. Le syndicat a commandé une campagne publicitaire de 1939 panneaux en France, principalement à proximité des gares de voyageurs et des gares de triage. Cet achat d'espace, dont la valeur brute est de 1,5 million d'euros, a été négocié 300.000 euros par le syndicat.
Mais ces affiches n'ont pas été achetées par la CGT, mais par le comité central d'entreprise (CCE) de la SNCF, qui est censé financer les œuvres sociales des cheminots. Le CCE de la SNCF touche chaque année une subvention de 92 millions d'euros et emploie près de 1000 salariés.
Le CE de Lyon fait, quant à lui, l'objet d'une enquête de la brigade financière. Plusieurs cadres de l'institution ont été auditionnés en fin d'année en raison des fonds alloués par l'entreprise publique au titre de la formation syndicale qui auraient été utilisés pour financer le fonctionnement des syndicats.
PK
Ça fait des années que la CGT est prise la main dans le sac (notamment avec le CE d’EDF) mais cela n’a jamais donné lieu à des condamnations.
Ne vous leurrez pas : la couleur des juges n’a pas changé depuis… aucune raison que ces messiers craignent quoique ce soit.
Il faut vraiment que les Français soient devenus des vaux pour que tous ces pillards s’engraissent au su et au vu de tous sans vergogne…
loupiot
mais ce ne sont pas des bénévoles dans un CE? L’entreprise paie donc un salaire à 1000 bonhommes pour un travail qui n’a rien à voir avec la production?
c’est instructif!!
Robert Marchenoir
Loupiot : non seulement ça, mais dans les gros comités d’entreprise de la fonction publique ou assimilée, il y a… un comité d’entreprise du comité d’entreprise.
Bin oui. C’est la loi. C’est pour la “justice sociale”.
A noter que certains de ces comités d’entreprise sont en conflit avec leur comité d’entreprise (vous me suivez ?).
En effet, les syndicalistes défenseurs de la veuve et de l’orphelin prolétaire qui siègent au comité d’entreprise du comité d’entreprise se disent harcelés par les syndicalistes défenseurs de la veuve et de l’orphelin prolétaire qui dirigent le comité d’entreprise, et qui sont, par la force des choses, de sales patrons exploiteurs, n’hésitant pas à mettre des bâtons dans les trous aux syndicalistes qui les empêchent de faire leur boulot de patrons.
C’est beau, le socialisme…