« Je ne me sens plus seul, a expliqué le président. L’Argentine est devenue un vrai modèle. Et j’ai trouvé des alliés : Elon Musk, la féroce Giorgia Meloni, Viktor Orban, Benyamin Netanyahou, Donald Trump. Une alliance se forme entre toutes les nations qui veulent être libres. »
Il a dénoncé une gauche woke infiltrée partout, « dans les médias, les organisations internationales, les grandes entreprises, et même ici à Davos. Ce Forum a promu un sinistre wokisme ! »
Javier Milei décortique les mécanismes du « virus mortel de l’idéologie woke, la grande épidémie de notre époque ». Il souligne que c’est la liberté individuelle et la propriété privée, placées au-dessus de tout, qui ont permis la révolution industrielle du XIXe siècle et la formidable croissance qui a suivi. Il défend « l’esprit pionnier qui repousse les limites du possible », soutenant au passage la défense de Musk critiqué pour son bras levé qui faisait penser au salut nazi, « un geste innocent qui reflétait sa joie ».
Le leader argentin dénonce ensuite « l’idée ignoble de la justice sociale », selon laquelle « l’égalité devant la loi ne suffit pas. C’est une mine d’or pour la bureaucratie ! » Derrière se pointerait « une distribution arbitraire des richesses à la pointe du fusil ».
Il s’en prend violemment au féminisme, qualifié de « demande de privilèges ». Il serait désormais plus grave de tuer une femme qu’un homme. S’ensuit l’avortement, qui provoque le déclin des naissances dans de nombreux pays. L’idéologie du genre est évidemment une catastrophe. La montée du mouvement LGBT déboucherait sur « la pédophilie ».
« Le wokisme se manifeste aussi dans cette histoire de changement climatique. Nous sommes passés de la préservation de l’environnement à un environnementalisme fanatique. Quand nous disons que la planète a connu cinq cycles de réchauffement, on nous traite de platistes. »
« Maintenant, on laisse rentrer les immigrés non par nécessité mais par culpabilité. »
Sa mission de gouvernant, « c’est de réduire la taille de l’Etat. Le scénario des quarante dernières années s’est épuisé. Il faut s’en libérer, oser penser, écrire notre propre histoire ».
« Ecoutons le cri de la liberté. Vive la liberté, bordel ! »
Dans son discours au forum de Davos, le président Javier Milei a fait le procès du wokisme pendant 30 minutes : “Cette idéologie a colonisé les institutions les plus importantes du monde” pic.twitter.com/lWtpZOzVKY
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 23, 2025