Près de la moitié des femmes enceintes ont bénéficié en 2011 d'un dépistage précoce de la trisomie 21. L'Agence de la biomédecine – organisme public en charge du suivi du diagnostic prénatal – estime que 400.000 femmes ont bénéficié en 2011 de ce type de dépistage, se déroulant au premier trimestre de la grossesse, sur un total de 850.000 naissances. Ce dépistage se base sur une échographie d'une part et sur une prise de sang afin d'évaluer les marqueurs sériques d'autre part.
Si le risque est considéré comme élevé (plus d'une chance sur 250), un "diagnostic" est proposé à la femme, avec, selon l'état de la grossesse, une amniocentèse ou bien une biopsie des villosités choriales (pour les grossesses les moins avancées). Ces techniques permettent d'analyser les chromosomes du foetus et d'établir s'il est ou non porteur du syndrome de Down, mais elles ont l'inconvénient de présenter un risque non négligeable pour sa survie.
Ensuite, 96% des bébés soupçonnés d'être porteurs de la trisomie 21 sont exécutés.