Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, est interrogé dans France catholique à propos de la constitutionnalisation de l’avortement. Extrait :
[…] La commission des Lois du Sénat insiste sur la liberté de conscience des professionnels de santé. Faut-il constitutionnaliser la clause de conscience des médecins et des sages-femmes ?
En droit, les mots ne sont jamais anodins. Si la formulation actuelle d’une « liberté garantie » est retenue, alors elle fera naître un droit opposable, et la clause de conscience des soignants risque donc, à terme, d’être menacée. En effet, des associations ou de simples citoyens pourront s’estimer fondés à mettre en cause les médecins ou sages-femmes qui, pour des motifs de conscience, ne souhaiteraient pas pratiquer des IVG et donc refuseraient de « garantir » cette liberté. C’est un point essentiel, sur lequel je me battrai : il en va aussi de l’idée que je me fais de la médecine.
Inscrire dans la Constitution le droit de l’enfant à naître ne serait-il pas plus clair et percutant ?
Sur le plan strictement juridique, à partir du moment où le droit à l’IVG est présenté comme une « liberté garantie » dans la Constitution, c’est ce principe, et lui seul, qui l’emportera sur tout le reste… […]
ThMortier
Et tout français opposé à l’IVG, faisant l’apologie de thèses anti-constitutionnelles, deviendra ipso facto un “terroriste”, au même titre que Mahjoub Mahjoubi, imam de Bagnols-sur-Cèze.
Cela n’émeut en rien la CEF, toujours atone sur ce sujet.
Irishman
Nos évêques sont comme le 3e serviteur de la parabole des talents ! et quand le Maître revient pour demander des comptes…