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Europe : politique

La Commission de l’UE, plus raisonnable que nos écolo-fous

La Commission européenne a fait part de son scepticisme sur une taxe carbone aux frontières de l'UE :

"Une taxe carbone aux frontières présente un nombre considérable d'inconvénients, auxquels il faudrait remédier".

Des taxes carbone aux frontières

"pourraient non seulement créer des inquiétudes concernant leur compatibilité avec les règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce), leur faisabilité et leurs coûts administratifs potentiels, mais pourraient aussi risquer de mener à des conflits commerciaux et à de possibles mesures de représailles". 

Le document de la commission précise notamment que

"les coûts administratifs pourraient être très élevés alors que le taux de la taxe devrait varier en fonction des émissions représentées par les produits".

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6 commentaires

  1. Il semble que la Chine va faire sa propre taxe carbone.
    Nous allons retrouver la gabelle, l’octroi…

  2. Ce n’est pas par charité que la commission ne veut pas de taxe carbone aux frontière, mais pour maintenir les produits chinois et indiens au prix le plus bas possible.
    Seuls nos entreprises paieront des taxes carbone, sous une forme ou un autre (car on peut en être sûr, elle reviendra), tandis que les importations en seront épargnées, et d’autant plus “compétitive” (qui va imposer à la Chine de taxer ses produits pour des balivernes ?).
    Le massacre de l’emploi et du travailleur européens continue. Chaque mesure de ce genre rend la délocalisation et l’importation plus intéressantes, pour le plus grand plaisir des groupes transnationaux et de la grande distribution.

  3. Sauf votre respect, il y a 2 taxes carbones opposées mais qui portent le même nom:
    1-La taxe carbone aux frontières de l’Europe qui taxe les produits venus de pays n’ayant pas les mêmes contraintes écologiques que l’Europe. Cette taxe est un moyen de réguler la mondialisation et a été défendue par le CANDIDAT Sarkozy lors de la campagne de 2007.
    2-La taxe carbone proposée par le PRESIDENT Sarkozy il y a 6 mois et qui consiste à lever un impôt supplémentaire sur la consommation d’hydrocarbure sur le sol français et qui a pour conséquences de tirer une balle dans le pied de nos industries (ce qu’il en reste) et d’appauvrir encore plus les français lors du passage à la pompe.
    Ces 2 taxes ont certes le même nom mais sont radicalement opposées dans leurs effet et illustrent la dualité du CANDIDAT Sarkozy et du PRESIDENT Sarkozy avec la complicité des médias

  4. Où comment le Salon beige soutient le libéralisme de Bruxelles contre une mesure protectionniste pourtant nécessaire, même si elle vient des écolos…
    Pas étonnant qu’une organisation mondialiste libérale comme l’OMC crie au loup. Il ne faut pas se leurrer: si une telle taxe était établie aux frontières de l’UE, ce serait un grand progrès et une manière indirecte de protéger l’industrie française et européenne contre la concurrence de pays comme la Chine. Les pays à faibles coûts de production sont aussi souvent ceux qui polluent le plus.

  5. C’est bien dommage que l’Europe ne prenne pas le problème à bras-le-corps. Pour une fois qu’elle pouvait servir à autre chose qu’à nous couler.
    Une taxe carbone aux frontières serait à destination des produits de pays peu regardants sur les modes de production et sur les conditions de travail des salariés.
    Elle présenterait l’avantage de protéger la production européenne et les emplois des pays de l’Union.
    Au lieu de taxer les produits mondiaux, qui sont importés en Europe et qui ne sont pas soumis aux mêmes règles environnementales (et sociales au passage) que nous, la Commission européenne fait une nouvelle fois le jeu du libéralisme global et du mondialisme heureux en se retranchant derrière le grand frère OMC.
    Formidable! Continuons à faire travailler les Chinois dans des conditions déplorables, souvent au détriment de leur santé, et sans protection face aux produits dangereux pour tous qu’ils utilisent. Ca leur sera sans doute profitable. Comme cela sera profitable pour nos emplois et nos unités de production qui, de fait, ne luttent pas à armes égales et qui finiront par disparaitre.
    Autant une taxe carbone nationale, payée par les contribuables et les familles françaises, était une ânerie ; autant en mettre une aux frontières de l’Europe était une excellente idée.
    C’est aussi peut-être pour cela que la commission freine des 4 fers.

  6. Donc si je traduis la novlangue de la commission de l’UE : il faut une taxe mondiale, un taxe qui sera amené à augmenter continuellement.
    Ne vous y trompez pas : ils ont bien l’intention d’imposer cette taxe mondiale; que cela se traduise par encore plus de misère en France et dans le monde n’est pas leur problème.

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