L’omnipotence de la commission bruxelloise semble devoir s’étendre à tout. Bruxelles pourrait bientôt ouvrir une enquête sur certains avantages fiscaux dont bénéficie l’Eglise italienne pour ses activités immobilières (exemption de la taxe communale sur la propriété immobilière, réduction de 50% de la taxe sur les entreprises), suite à des plaintes d’origine non dévoilée.
Les informations fournies par Rome étant insuffisantes, Bruxelles s’apprête à demander des précisions supplémentaires, dans le but de déterminer s’il y a matière à ouvrir une enquête officielle sur ces avantages, afin de vérifier qu’ils ne constituent pas une "distorsion de concurrence" (on se demande avec qui…). L’Eglise pourrait avoir à rembourser des montants très importants à l’Etat italien.
Le porte-parole de la Commission a souligné que ce n’était pas la première fois que la Commission s’intéressait à des activités de l’Eglise catholique : elle examine aussi certaines activités de l’Eglise espagnole et elle a déjà enquêté sur des réductions de TVA accordées à l’Eglise belge.